Comédie de 1933

Réalisation et scénario de Jacques de BARONCELLI

D'après l'œuvre de ERCKMANN-CHATRIAN

Directeurs de la photographie Louis Chaix et Marius Roger

Musique de ROLAND-MANUEL

avec

 Fritz Kobus, riche propriétaire alsacien, est un célibataire bon vivant. Afin de protéger sa liberté et celle de ses amis contre les attaques incessantes du rabbin Sichel, marieur invétéré, Fritz a fondé l'Amicale des Célibataires. L'arrivée du printemps est l'occasion de réunir tous les membres de l'amicale pour un banquet épicurien à la brasserie du Grand Cerf. Fritz et ses condisciples y égrènent, entre deux plats, les commandements des célibataires; éloge enflammé du jeu, des loisirs et de la bonne chère.

 Au cours du repas, la blonde Suzel, fille du fermier de Kobus, vient apporter un panier de produits frais. Touché par la jeunesse et la fraîcheur de celle-ci, Kobus va à la ferme rendre sa visite à Suzel. Il ne tarde pas à être ébloui par l'intelligence avec laquelle la jeune fille dirige la maisonnée, tenant aussi bien le cahier de comptes qu'elle fait la cuisine.

 De retour chez lui, Fritz est peu à peu gagné par une mélancolie que seule une visite de Suzel vient interrompre. Contre toute attente, il décide de se rendre à la fête du pays en compagnie de ses trois amis Haân, Schultz et Spesh. Durant la fête, il danse avec Suzel et tente vainement de lui livrer ses sentiments.

 Quelque temps plus tard, alors que Kobus est occupé à ranger le vin dans sa cave, la mère de Suzel vient lui confier son intention de marier sa fille à un garçon de ferme. Troublé par la nouvelle, Kobus s'évanouit ! Heureusement, le rabbin Sichel passait par là. Fritz lui confie son amour pour Suzel. Tous deux se mettent en route vers la ferme de Suzel pour demander sa main à ses parents.

 Tandis que Kobus attend au tournant de la route, Sichel va faire la demande. C'est Suzel qui vient elle-même annoncer à Kobus le consentement parental. À la brasserie où les membres de l'Amicale des Célibataires se sont réunis, l'un d'eux annonce “L'ami Fritz n'est plus !”.