LES Frères BOUQUINQUANT
Drame de 1947
Réalisation et scénario de Louis DAQUIN Co-scénariste André CERF D'après le roman de Jean PRÉVOST Dialogues de Roger VAILLAND Directeur de la photographie Louis PAGE Musique de Jean WIENER
avec
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Sortie le 25 février 1948 |
Résumé
Julie, modeste petite bonne, humble et travailleuse, a plu au patron d'un ponton-grue, Léon Bouquinquant, forte gueule, dur à la besogne, ancien sous-officier qui a malheureusement le grave défaut de boire trop et d'avoir la main leste. Si Julie a pensé un moment sortir de sa condition de servante, il lui faut vite déchanter, elle est réduite par son mari aux plus basses besognes ménagères. Quant à J'affection, on en reparlera plus tard. Léon a un frère, Pierre, beau garçon et honnête ouvrier. Pierre s'émeut en voyant la triste vie que mène sa belle-sœur. Il se rapproche d'elle, l'entoure d'amitié, puis de prévenances, enfin un amour violent les unit. Un enfant naît et, bien que Léon Bouquinquant ait souvent le cerveau embrumé par l'alcool, il arrive tout de même à comprendre a situation. Un beau soir, le drame éclate. Les deux frères se dressent, l'un contre l'autre. La rage de Léon d'avoir été bafoué par Julie, et peut-être son désespoir font qu'il agrippe Pierre et essaie de l'étrangler. Plus vif, plus sûr de lui, celui-ci se défend, riposte, fait tomber son frère dans la Seine. Julie était là. Pour la police qui vient enquêter, elle paraît être la seule coupable. Ne vivait-elle pas la plus triste des existences avec Léon ? Bien loin de se défendre, Julie s'accuse; ainsi elle sauve son amant, et peut, semble-t-il, espérer l'acquittement. Julie va se trouver influencée par l'aumônier de la prison, homme intelligent et brûlé de zèle apostolique qui essaie de la faire renoncer à la pauvre part de bonheur qu'elle pouvait espérer - La conception d'une félicité dans l'au-delà finit par s'effacer, et quand les portes vont s'ouvrir sur la liberté, Julie et Pierre Bouquinquant pourront enfin essayer de faire leur vie ensemble.
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