LE PARFUM DE LA DAME EN NOIR

Un an après le drame de la chambre jaune, une atmosphère d’inquiétude règne toujours dans le château du Glandier. Le professeur Stangerson étant décédé, sa fille Mathilde est en proie à des angoisses et se croit sans cesse surveillée. Bien que sur le point d’épouser Robert Darzac, l’ancien assistant de son père, elle appelle à son secours le reporter Rouletabille, car elle est persuadée que son premier mari, le gangster Ballmayer, alias Larsan, n’est pas mort : elle vient de recevoir un flacon de parfum pour l’anniversaire de leur mariage. Le docteur Croizy, directeur d’un asile psychiatrique, lui conseille du repos. Descendu dans la seule auberge des environs, Rouletabille retrouve Lebel, alias Siméon, un détective privé qui prétend faire une enquête.

Puis, une nuit, Darzac est assassiné dans la cabane du parc du château. Suspecté du meurtre, Rouletabille est arrêté tandis que le docteur Croizy demande au juge d’instruction l’autorisation d’interner quelque temps Mathilde dans son établissement. Elle y retrouve Larsan, qui n’est pas mort dans sa chute au fond du gouffre, mais dont une blessure à la tête a décuplé la folie meurtrière. Par chantage, il exige du docteur Croizy qu’il opère Mathilde au cerveau afin que, devenue docile, elle accepte de demeurer à ses côtés.

Rouletabille, qui est parvenu à s’évader de la gendarmerie, se précipite à l’asile. Grâce à l’aide de Lebel, engagé par Larsan pour assassiner Darzac et faire inculper Rouletabille, il délivre Mathilde avant l’opération fatale. Le docteur Croizy est tué par l’un de ses patients. Les gendarmes qui ont suivi Rouletabille surviennent. Larsan sera abattu au cours de la bagarre.