Comédie dramatique de 1994

Réalisateur et scénario de Alain CORNEAU

Co-scénariste et dialoguiste Pascal QUIGNARD

d'après son livre « L'occupation américaine »

Directeur de la photographie William LUBTCHANSKY

Montage de Marie-Josèphe Yoyotte

avec

 Sortie le 22 février 1995

 En 1959, la France fait encore partie de l'OTAN et Orléans abrite 14000 GI's américains. La présence et le mode de vie de ces derniers fascinent Patrick, seize ans, qui ne comprend pas que d'autres puissent s'y opposer. Blessé au visage en voulant empêcher le maçon communiste Ridelski d'écrire sur la chaussée le slogan «US go home», il est secouru par le sergent Will Caberra, celui-ci va devenir son ami et lui vouer une affection quasi paternelle car il n'a jamais eu d'enfant, sa femme l'ayant quitté.

 Patrick aime Marie-José. Ils se font des promesses pour la vie et rêvent d'Amérique. Mais la jeune fille se dérobe à l'amour charnel. Patrick s'éloigne d'elle et lui préfère la fille d'un autre sous-officier, Trudy Wadd. Introduit au foyer de la base, il est amené à remplacer le batteur de l'orchestre de jazz. Remarquant ses dons, Caberra lui offre la magnifique batterie qu'il tient d'un ami mort. Patrick s'y exerce sérieusement dans un local prêté par le curé, contre l'avis de son père vétérinaire, qui voudrait le voir travailler davantage à la préparation du baccalauréat.

 Par dépit, Marie-José s'abandonne dans les bras de Caberra, tandis que Patrick se rapproche de plus en plus de Trudy, qui vient de célébrer son anniversaire au cours d'une grande fête. Après avoir enregistré un disque au studio de la base, l'orchestre doit donner un concert à Dreux.

 Le docteur Carrion s'oppose à ce que son fils y participe et l'enferme dans sa chambre. Patrick passe par la fenêtre. Mais ses amis Rydell (le fils Ridelski) et Malleure ont déjà quitté le local. Il téléphone à Caberra pour qu'il vienne d'urgence le chercher et le conduire à Dreux. Plus tard, c'est en fait Marie-José et son père qu'il voit arriver... Caberra, saoul, s'est tué au volant. Son corps sera rapatrié aux États-Unis.

 Patrick passe le baccalauréat. Angoisse du résultat : il est reçu. Désemparée, Marie-José se taille les veines dans sa baignoire. Patrick en a comme le pressentiment et court chez elle, à temps pour la sauver et demander à son père de pratiquer les premiers soins...