LES QUATRE VERITES

- LA MORT ET LE BUCHERON :Nous fait assister aux tribulations d'un humble joueur de piano mécanique réduit à une mendicité plus ou moins déguisée. Le voilà tout à coup submergé par les tracasseries de la bureaucratie et de la police. Dépouillé petit à petit de tout ce qui constituait sa médiocre existence, El Rubio, sur la route de Madrid, songe à la mort. L'arrivée inopinée d'un cortège funèbre lui fait changer soudain ses intentions, car " "tant qu'il y a d'la vie, y a d'l'espoir".

- LE CORBEAU ET LE RENARD : Le substitut de Château-Thierry est vaniteux et jaloux de sa très jolie femme qu'il cloître dans son appartement. S'étant montré indulgent dans un réquisitoire contre un indélicat garagiste, il est abordé par ce dernier qui se dit confondu par un talent oratoire aussi brillant. Les compliments succèdent aux louanges en un encens grisant qui trouble le substitut et le pousse à inviter chez lui le sémillant garagiste et à lui présenter sa femme. Ce qui devait arriver arrive puisque tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute.

- LE LIEVRE ET LA TORTUE : Léon, comte italien, a une femme, Madeleine, et une maîtresse, Mia. La femme légitime qu'on pouvait croire discrète est habile et spirituelle. Son tour d'esprit, sa malice et sa beauté vont lui permettre d'arracher son mari à une rivale qui avait pourtant pris un bon départ.

- LES DEUX PIGEONS : Une serrure qui se bloque enferme dans un appartement deux êtres peu faits pour se rencontrer et se comprendre. Le long week-end de Pâques qu'ils vont passer tous deux vont les faire réfléchir avec bonheur sur les hasards de l'existence et les pièges du destin.