Policier de 1962

Réalisation de Pierre CHEVALIER

Scénario et dialogues de Raymond CAILLAVA

Directeur de la photographie Roger DUCULOT

Musique de Franck BARCELLINI

avec

Sortie le 05 mars 1963

 Bryant Hellis est libéré au bout de dix-sept ans de prison; il avait volé, avec la complicité de Paul Riquet, les diamants de la collection Richardson. Dans le "Mistral" train qui le ramène à Paris, Bryant est pris en chasse par Brasier et ses deux acolytes. Indicateur du "coup", Brasier est bien décidé à récupérer sa part du butin. Dans les toilettes d'un restaurant, Bryant rencontre Lécuyer, qui l'aide à fausser compagnie à ses poursuivants et l'invite à séjourner quelque temps chez lui.

 Lécuyer se présente comme un ancien compagnon de cellule de Riquet qui, avant de mourir, lui aurait confié la protection de Bryant. Le lendemain, Bryant escalade les toits de Notre-Dame afin d'y récupérer les bijoux volés. Mais, à la place du précieux butin, il ne trouve qu'une lettre portant la seule mention "Le marchand de plaisirs". C'est le nom de la boutique d'antiquités que tient Léger, le frère de Riquet, Porte de Clignancourt. Bryant s'y rend et prévient Léger qu'il veut récupérer le magot. Léger, puis sa fille Élisabeth, se chargent de convoyer la précieuse valise aux bijoux. Mais à son retour chez lui, Lécuyer trouve Bryant mort et Élisabeth assommée. Quant à la valise, elle s'est volatilisée! Passée à la question, Élisabeth se refuse aux aveux et parvient à s'enfuir. Lécuyer la retrouve au domicile paternel et leur confie à tous deux son secret; c'est à son propre père que les bijoux furent volés et, s'il filait Bryant, c'est par espoir de les retrouver.

 Devant Lécuyer, Léger nie tout en bloc; il n'a qu'une préoccupation, faire disparaître au plus vite le cadavre de Bryant. Pendant ce temps, Brasier et ses comparses découvrent que la valise aux bijoux ne contient que des copies; Léger a conservé les vrais pour lui seul !

 Les malfrats kidnappent l'antiquaire et se rendent chez lui pour "visiter" son coffre. Élisabeth et Lécuyer ont tout juste le temps de se cacher. Ouvert à la chignole et à la nitroglycérine, le coffre ne révèle qu'un testament en faveur d'Élisabeth et l'indication d'une cache contenant un mystérieux paquet. Caché dans un recoin de la pièce, Lécuyer est démasqué et assommé. Mais à son réveil, il redevient maître de la situation. Grâce au sang-froid d'Élisabeth, Brasier et ses hommes sont arrêtés et Léger délivré.

 Quelques jours plus tard, Lécuyer surprend Léger en train d'extirper les bijoux de sa cachette. Léger avoue qu'il a fait cela pour Élisabeth, qui est en fait la fille de Riquet. Léger a d'autant moins de scrupules à avoir gardé les bijoux que le père Lécuyer s'en était servi pour monter une escroquerie à l'assurance qui lui a rapporté gros. La compagnie d'assurances à qui les bijoux auraient dû revenir ayant été dissoute, ceux-ci n'ont désormais plus de propriétaire. Lécuyer prend le butin et s'en va. Élisabeth le rejoint et l'enlace sur le Pont des Arts. Tous deux vont porter les bijoux aux objets trouvés. Dans un an, peut-être, ils leur appartiendront...