CEUX QUI M'AIMENT PRENDRONT LE TRAIN
Drame de 1997 durée 122' Couleur
Réalisation et scénario de Patrice CHÉREAU Co-scénaristes Danièle THOMPSON et Pierre TRIVIDIC Directeur de la photographie Éric GAUTIER Montage de François Gédigier Décors de Sylvain Chauvelot Costumes de Caroline de Vivaise Ingénieurs du son Jean-Pierre Laforce et Guillaume Sciama
avec Delphine SCHILTZ Nathan COGAN
|
Sortie le 13 mai 1998
|
Résumé
Le peintre Jean-Baptiste Emmerich, mort à Paris, a voulu être enterré à Limoges. Un train part de la gare d'Austerlitz; s'y retrouvent dans la confusion les proches, vrais et faux amis, amants et ex-amants, disciples, marqués pour le meilleur ou pour le pire par sa forte personnalité : son neveu Jean-Marie, séparé de Claire, qui est enceinte sans le lui avoir dit; François, biographe du peintre, et Louis, avec qui il vit; Bruno, bel adolescent séropositif, qui a connu François et qui plaît à Louis; Élodie, fillette qu'aimait bien Jean-Baptiste, et sa mère Catherine, alors que son père, Thierry, dealer-homme à tout faire, transporte le cercueil dans un break et croise même le trajet du train; enfin ceux de la génération du disparu, Lucie, qui s'auto-proclame " son amour impossible ", et Sami, l'ami de jeunesse. D'autres les rejoignent à Limoges : Lucien, qui a réussi dans la chaussure (ici, c'est porcelaine ou chaussure !), et en veut au mort, son frère, plus brillant, de lui avoir volé sa femme et son fils Jean-Marie; enfin Frédéric, encore un ex, qui assume sa condition de transsexuel. Au cimetière, le plus grand de France, plus peuplé que la ville, le cercueil arrive en retard : Thierry a eu un accident et sa voiture est amenée sur une dépanneuse. Jean-Marie s'isole pour fumer un joint, puis, lors de la mise en terre, dit quelques mots remplis d'amertume. Douleurs et rancœurs s'expriment dans la longue nuit qui suit, chez Lucien, hôte tour à tour provocateur ou attentionné; et quelques issues apparaissent. Jean-Marie et Claire envisagent une réconciliation; Catherine part avec sa fille sans Thierry; Frédéric se trouve un nouveau prénom, Viviane, exprime sa confiance en la vie et son objectif, devenir boulangère; Louis, qui aime toujours François, lui propose d'adopter Bruno, mais François les laisse ensemble et s'efface.
|