LA BÊTE à L'AFFÛT
Drame de 1959
Réalisation, scénario et dialogues de Pierre CHENAL D'après l'œuvre de Day KEENE Co-scénaristes et co-dialoguistes Michel AUDIARD, Rodolphe-Maurice Arlaud, Georges TABET et André TABET Directeur de la photographie Christian MATRAS Musique de Maurice JARRE
avec Madeleine Laury
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Sortie le 17 juin 1959 |
Résumé C'est jour de vente aux enchères, au profit des orphelins de la police, chez Élisabeth Vermont, jeune et riche veuve. La vente rapporte plusieurs millions qui sont peu après, dérobés à Maître Darcet le notaire qui les transportait dans une sacoche et qui a été assommé par des inconnus. Le commissaire Guimard, soupirant malheureux d'Élisabeth, enquête sur ce vol en même temps que sur l'assassinat d'un gardien de prison par un évadé de la Centrale de Melun, Daniel Morane. Blessé, Morane trouve un abri chez les Vermont. Élisabeth, imprudente ou troublée, le soigne et n'avertit pas la police. Seule sa gouvernante, Maria, partage son secret Guéri Morane se prétend victime de la malchance, accusé et poursuivi à tort Bien plus, il suggère à Élisabeth, qui le rapporte à Guimard, que le notaire a pu simuler une agression pour s'emparer lui-même des millions. Lorsqu'on découvre la sacoche vide chez Maître Darcet, celui-ci a beau nier, tout porte à le croire coupable Élisabeth tombe amoureuse de Daniel. Mais Gilberte, sa meilleure amie, a percé son secret et les amants doivent fuir. Au cours de leur cavale, la jeune femme a la révélation d'un Morane odieux, véritable truand qui a attaqué et volé le notaire puis a tué le gardien, un complice dont l'épouse, Agnès, est sa maîtresse. Les fuyards, réfugiés dans un phare près de la frontière espagnole, sont rejoints par Guimard. Une brève poursuite dans l'escalier en colimaçon, une rafale de mitraillette et Morane tombe. " Elisabeth n'y est pour rien, je l'ai menacée pour qu'elle me cache " dit-il avant de mourir. Elisabeth éclate en sanglots; Guimard, qui n'est pas dupe, n'aura pas à inculper pour complicité celle qu'il aime.
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