L'ASSASSIN CONNAIT LA MUSIQUE
Comédie de 1963 durée 90' n&b
Réalisation et scénario de Pierre CHENAL Co-scénariste Fred KASSAK D'après son œuvre Directeur de la photographie Marc FOSSARD Musique de Paul MISRAKI
avec
Pierre
Sergeol
Maria SCHELL
Christa LANG
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Sortie le 16 octobre 1963 |
Résumé Dans l'appartement qu'il partage avec sa fille Marie-Josée, Lionel Fribourg, comme tous les matins, est assis devant son piano : il compose une symphonie pour le prochain Festival de Vienne. C'est alors que se déclenche un vacarme de tous les diables : un atelier de carrosserie vient d'ouvrir en bas de l'immeuble ! Lionel fait poser un double vitrage à ses fenêtres ; le bruit est toujours infernal. Puis il se réfugie dans un studio d'enregistrement mais, tout autour, on chante, on danse, on joue de la batterie ! L'infortuné musicien erre dans les rues, rêvant d'une maison tranquille et isolée. Un camion déboule, va l'écraser... Une jeune femme lui sauve la vie. C'est Agnès Duvillard. Elle est divorcée et habite, seule, un pavillon à Marly-le-Roi. Agnès est un rien godiche mais elle a du charme et, invité à Marly, Lionel, qui est veuf, a tôt fait de lui proposer le mariage. La belle tarde à répondre car son père, marin en retraite qui passe son temps à construire des maquettes de bateaux, va installer son atelier chez elle. Pour contrecarrer ce funeste projet, Lionel se rend au village où Duvillard exerce son cacophonique hobby. Mais l'homme ne veut rien entendre. Lionel lui assène sur le crâne quelques coups de marteau vengeurs et déguise son crime en suicide. La police classe l'affaire. Convoquée sur les lieux du décès, Agnès y a retrouvé Francis, un lointain cousin. Le jeune homme, profitant de son chagrin, ouvre ses bras et son lit à Agnès, qui tient désormais Lionel à distance, invoquant la religion pour refuser de convoler tant que son ex-mari est vivant. Pour venir en aide à son père, Marie-Josée se rend à Marly avec son amie Christine. Alors que cette dernière détourne l'attention d'Agnès, Marie-Josée séduit Francis. Plus expéditif, Lionel se débarrasse de l'ex d'Agnès en mettant le feu à la monture de celui-ci, cascadeur dans un film d'époque. Plus rien, pense le musicien, ne s'oppose à son union avec Agnès. Erreur ! La mort de l'ex-mari fait de Francis l'unique héritier de celui-ci et, donc, le propriétaire du pavillon de Marly. Lionel est au désespoir. Mais, miracle, au cours d'une réception, il rencontre Graziella, jolie veuve qui vit seule avec son père, pianiste, dans une villa isolée. Lionel saute sur l'occasion et, nouveau miracle, le père meurt d'un coup de couvercle de piano sur le crâne ! Au cimetière où l'on enterre le père de Graziella, Agnès fleurit la tombe de son défunt époux. Les deux veuves, en se parlant, devinent le rôle joué par Lionel dans leur malheur. Ce dernier se retrouve en prison, enfin au calme pour terminer sa symphonie à laquelle tous les détenus, rassemblés autour de la radio, feront un triomphe.
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