MERCI POUR LE CHOCOLAT
Comédie dramatique de 2000
Réalisation et scénario de Claude CHABROL D’après le roman de Charlotte ARMSTRONG Co-scénariste Caroline ELIACHEFF Directeur de la photographie Renato BERTA Musique de Matthieu Chabrol Montage de Monique Fardoulis
Avec
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Sortie le 25 octobre 2000
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Résumé
À Lausanne, Marie-Claire Muller, dite « Mika », PDG des Chocolats Muller, convole avec André Polonski, célèbre pianiste virtuose. Il s’agit en réalité d’un remariage, après une très brève union, plusieurs années auparavant. André avait ensuite épousé Lisbeth, dont il a eu un fils, Guillaume. Alors que le couple et leur enfant résidaient en Suisse dans la demeure de Mika, la jeune femme avait été victime d’un accident mortel, après s’être endormie au volant de sa voiture. La jeune Jeanne Pollet, apprentie pianiste préparant le concours de Budapest, apprend de sa mère qu’elle avait failli être échangée avec Guillaume Polonski, né au même moment. Troublée, à la recherche de ses origines et d’un mentor – son père est mort alors qu’elle était enfant – Jeanne se rend chez les Polonski. André lui propose courtoisement de l’aider dans sa préparation au concours ; Guillaume se montre jaloux et méfiant, tandis que Mika fait preuve d’une gentillesse excessive. Renversant intentionnellement un chocolat chaud qu’elle avait préparé pour Guillaume, Mika tache le pull-over de Jeanne. Celle-ci le fait analyser en laboratoire par son ami Axel. Il s’avère que des somnifères avaient été versés dans le liquide. Comme dans le cognac de Lisbeth le soir de sa mort… Mika vient perfidement semer le doute auprès de la mère de Jeanne, Louise Pollet, directrice de l’institut médico-légal, avant d’inviter la jeune fille à passer deux jours à la maison pour mieux répéter avec son mari. Auparavant, Jeanne a appris de sa mère que Jean Pollet n’était pas son père biologique et qu’elle est le produit d’une insémination avec donneur. C’est dans cet esprit que Jeanne débarque chez les Polonski, où ses affinités artistiques avec André s’avèrent vite éclatantes. À l’heure du thé, Mika renverse « maladroitement » de l’eau bouillante sur le pied de Guillaume… Le soir venu, elle avoue avoir oublié les somnifères dont son époux ne peut se passer et, si elle accepte que Jeanne descende en voiture en chercher en ville, elle s’étonne que Guillaume, vu sa blessure, veuille l’accompagner. Les enfants partis, André comprend que Mika a jadis drogué Lisbeth et, le soir même, Jeanne. « J’ai le chic pour faire le mal », tente-t-elle de se justifier… La sonnerie du téléphone retentit : Polonski informe Mika que les enfants ont été victimes d’un accident, mais qu’ils sont indemnes… La diabolique Mika, cette fois, est vaincue.
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