MADAME BOVARY
Drame de 1990 durée 143' Couleur
Réalisation, adaptation et dialogues de Claude CHABROL D'après le roman de Gustave FLAUBERT Directeur de la photographie Jean RABIER Musique de Matthieu CHABROL et Jean-Michel BERNARD Montage de Monique Fardoulis
avec Sabeline CAMPO
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Sortie le 03 avril 1991 |
Résumé
D'origine paysanne, Emma Rouault a épousé un veuf, Le docteur Charles Bovary. La vie de province ennuie profondément la jeune femme, tout comme son mari dont la "conversation est plate comme un trottoir de rue". Invitée à un bal, grisée par le luxe et la musique, Emma connaît le plus beau jour de sa vie. Sans lendemain... Charles ne comprend rien à la langueur de son épouse : n'a-t-elle pas tout pour être heureuse ? Peut-être trouverait-elle des distractions dans une ville plus importante... Le couple va s'installer à Yonville où il y a, c'est vrai, plus de monde et d'animation : le sentencieux pharmacien Homais; le jeune Léon Dupuis, amateur de musique et de poésie comme croit l'être Emma, qui recherche sa compagnie. Lorsque Léon part à Rouen compléter ses études de notariat, Emma se retrouve encore plus seule, en dépit de la naissance d'une enfant dont elle ne s'occupe guère. Charles, humble et terne, l'irrite; personne ne la comprend, pas même l'abbé Bournisien. Vient le jour des comices agricoles et la rencontre avec Rodolphe Boulanger, séduisant chatelain qui n'a aucun mal à faire d'Emma sa maîtresse. " J'ai un amant " se réjouit la jeune femme qui entrevoit de refaire sa vie avec Rodolphe. Mais celui-ci ne l'entend pas de cette oreille et la quitte. Emma semble avoir tourné une page : elle dépense sans compter, chez Lheureux, le drapier qui lui confectionne des robes somptueuses; elle entame une liaison avec Léon, retrouvé à Rouen. Mais elle accumule les dettes et Lheureux menace de saisir ses biens et la maison de Bovary, qui ne s'est aperçu de rien. Aux abois, Emma réclame en vain de l'argent à Rodolphe, à Léon. Désespérée, elle dérobe de l'arsenic chez Homais et s'empoisonne. Auprès de la mourante, Charles sanglote : "Est-ce ma faute ?".
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