L'ENFER
Comédie dramatique de 1993 durée 100' Couleur
Réalisation et adaptation de Claude CHABROL D’après le scénario (1964) de Henri-Georges CLOUZOT et José-André LACOUR Directeur de la photographie Bernard ZITZERMANN Musique de Matthieu Chabrol Montage de Monique Fardoulis
avec
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Sortie le 16 février 1994
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Résumé
Dans la campagne du sud de la France, Paul, un hôtelier, épouse la belle Nelly. Le lac voisin attire les touristes; les affaires marchent, Nelly donne un fils à Paul, qui est parfois fatigué, irritable : les responsabilités, l’emprunt à rembourser… Mais c’est le bonheur, malgré tout. Jusqu’au jour où Paul croit surprendre un moment d’intimité entre Nelly et le beau Martineau, un voisin garagiste. Il interroge sa femme, qui dissipe le malentendu. Mais une voix intérieure dit à Paul de se méfier. Il surveille Nelly, qui s’en amuserait presque si les choses ne prenaient une tournure inquiétante : traques, questions, doutes systématiques. La violence n’est pas loin. Tout est source de discussions, les visites de Nelly à sa mère ou à son amie Marilyn, le sac trop cher qu’elle a acheté, ses tenues provocantes… Le comble est atteint avec la partie de ski nautique : tandis que Nelly, au comble du bonheur, glisse derrière le hors-bord de Martineau, Paul observe de la berge, et sa fureur redouble quand il voit le couple faire une pause sur une île, loin des regards. Paul erre comme un fou une partie de la nuit. À l’hôtel, le climat se dégrade : cris de Nelly, grossièreté de Paul. Le délire de ce dernier s’amplifie; Julien le serveur, puis Duhamel, un client âgé et prévenant, tous deviennent des rivaux. Un esclandre de Paul fait fuir la clientèle. Nelly, accablée, reste pourtant auprès de lui. Ils se décident à aller voir leur médecin qui, pour calmer Paul, joue son jeu : oui, Nelly est hystérique, nymphomane; oui, il faut l’enfermer. Demain, la jeune femme sera conduite en clinique. De retour à l’hôtel, Paul se décide : il tue Nelly. En fait, rêve-t-il ? Agit-il vraiment ? Y aura-t-il une issue ? Non, tout cela est «sans fin».
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