ROGER LA HONTE
Drame de 1945
Réalisation et scénario de André CAYATTE D’après le roman de Jules MARY Dialogues de Hélène MERCIER Directeur de la photographie Armand THIRARD Musique de René SYLVANIO Montage de Raymond Lamy
avec Renée DEVILLERS
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Sortie le 13 mars 1946
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Résumé
En 1885, l’industriel Roger Laroque, directeur d’une usine à Ville d’Avray, a misé tous ses espoirs dans son invention, la première automobile à vapeur. Mais son commanditaire, Gerbier, lui réclame le remboursement immédiat d’un prêt de 80 000 francs. Le même soir, Gerbier est assassiné et volé par un sinistre personnage nommé Luversan. De sa fenêtre, Henriette, la femme de Laroque, en compagnie de sa fillette Suzanne, a cru reconnaître son mari dans la personne qui a pénétré dans la maison de Gerbier, voisine de leur domicile. Mais, au moment du crime, Roger rompait d’avec sa maîtresse Julia, la femme de son meilleur ami, l’avocat Lucien de Noirville. Pour rembourser Laroque d’un prêt qu’il lui avait consenti jadis, Julia obtient 10 000 francs de Luversan, qui lui fait une cour pressante. Aux abois et ne sachant comment payer ses ouvriers, Laroque va jouer cet argent au Cercle Industriel du baron de Cé. De retour à son usine le lendemain, avec la somme rondelette qu’il a gagnée, il se trouve nez à nez avec le commissaire Lacroix, venu enquêter sur l’assassinat de Gerbier. Certains des billets tâchés donnés à la victime la veille sont aisément reconnaissables. Aux Assises, Laroque refuse de se défendre pour ne pas compromettre Julia. Son épouse meurt de chagrin et son avocat, Lucien de Noirville, succombe à une crise cardiaque en pleine plaidoirie, alors qu’il allait innocenter Laroque après avoir appris son infortune. Laroque est condamné aux travaux forcés tandis que la garde de Suzanne est confiée à ses anciens domestiques, Victoire et Tristot. Laroque s’évade sur le chemin du bagne, et on le croit noyé. Il revient le soir de Noël chez Tristot pour fuir avec sa petite Suzanne.
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