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PIERRE ET JEAN

 

 

Drame de 1943

 

Réalisation et scénario de André CAYATTE

D’après le roman de Guy de MAUPASSANT

Dialogues de André-Paul ANTOINE

Directeur de la photographie Charlie BAUER

Musique de Roger DUMAS

Montage de Marguerite Beaugé

 

avec

Renée SAINT-CYR

Noël ROQUEVERT

Jacques DUMESNIL

Gilbert GIL

Bernard LANCRET

Georges CHAMARAT

Paul Barge

René GENIN

Raymond Raynal

Huguette VIVIER

Dany BILL

Solange DELPORTE

 

Sortie le 29 décembre 1943

Résumé

 Roland, un bijoutier parisien, sa femme Alice et Pierre, leur petit garçon, passent tranquillement un dimanche à la campagne lorsqu’à la suite d’une gifle, l’enfant se jette à l’eau. Il est sauvé de la noyade par le docteur Marchat qui, quelques jours plus tard, soigne Roland, frappé par un client de son magasin. Les deux hommes deviennent alors les meilleurs amis du monde.

 Restés seuls au cours d’une promenade sur les bords de Marne, Alice et Marchat s’avouent leur amour. Roland ne se rend compte de rien. Contraints de se cacher, les deux amants veulent fuir à l’étranger et emmener Pierre avec eux. Mais au jour prévu, ils découvrent que l’enfant souffre de la diphtérie.

 Deux mois plus tard, Pierre est complètement rétabli. Malgré tout, Marchat part seul en Indochine car pendant la maladie de son fils, Alice a pris conscience de la douleur de Roland.

 Les années passent. Le couple qui s’est installé en province a eu un autre enfant : Jean, un futur avocat. Quant à Pierre, devenu médecin, il veut ouvrir un cabinet.

 Un notaire annonce au couple la mort de Marchat, qui a légué toute sa fortune à Jean. Celui-ci propose à son frère de l’argent pour s’installer. Mais Pierre, qui ne veut rien devoir à personne, refuse catégoriquement. Il a remarqué des airs de ressemblance entre Jean et Marchat, dont le portrait trône au milieu du salon. Il se met à haïr sa mère, qu’il soupçonne d’avoir eu autrefois une liaison, puis décide de partir à l’étranger d’autant que Louise, une jeune fille qu’il courtise, avoue une préférence pour Jean. Vexé, il s’en prend violemment à son frère. Leur mère doit les séparer.

 Seule avec Pierre, Alice lui avoue la vérité : Jean est bien le fils de Marchat, qu’elle a aimé de tout son cœur et n’éprouve aujourd’hui ni honte, ni regret. Incapable de supporter la vérité, Pierre accepte le poste qu’on lui a offert aux colonies. Alice se retrouve seule en tête-à-tête avec Roland.