AU BONHEUR DES DAMES
Drame de 1943 durée 88' n&b
Réalisation et scénario de André CAYATTE D'après le roman de Émile ZOLA Co-scénariste Henri-André LEGRAND Dialogues de Michel DURAN Directeur de la photographie Armand THIRARD Musique de Louis SEDRAT
Avec Santa RELLI
|
Sortie le 20 juillet 1943
|
Résumé
Au cœur du Paris commerçant de la fin du XIXe siècle, la guerre fait rage entre les petits boutiquiers et un grand magasin, " Au Bonheur des Dames ", dont les méthodes de vente et les prix sacrifiés séduisent la clientèle et condamnent à la faillite le commerce traditionnel. Parmi les rescapés de cette lutte inégale. " Le Vieil Elbeuf " du père Baudu, marchand de drap cramponné à son échoppe, qu'il a promis de léguer, florissante, à sa fille Geneviève lorsqu'elle épousera Colomban, son commis. Un jour, Denise et Jean, les enfants de son frère décédé, arrivent au " Vieil Elbeuf" où Baudu les accueille en dépit de ses difficultés et de la maladie de Geneviève. Denise se fait engager comme vendeuse au " Bonheur des Dames " et son oncle, furieux, la chasse. La jeune fille trouve refuge au grand magasin où sont logées et nourries les vendeuses qui subissent, jour et nuit les règlements rigoureux imposés par Octave Mouret le propriétaire, et son bras droit. La personnalité et les initiatives de Denise plaisent à Mouret, qui entretient une liaison intéressée avec Mme Desforges, sa bailleuse de fonds : Mouret veut, en effet s'agrandir en achetant les boutiques voisines, dont " Le Vieil Elbeuf". Ulcérée de pressentir en Denise une rivale, Mme Desforges propose à Baudu de l'aider financièrement dans son combat contre Mouret. Le drapier s'endette, achète de la marchandise et la vend moins cher qu'" Au Bonheur des Dames". Mais Mouret n'a aucune peine à répondre aux initiatives de Baudu, qui se trouve bientôt acculé à la ruine et expulsé. Désespérée, Geneviève meurt. Un soir de fête et de liesse, dans un grand magasin encore plus grand, Mouret annonce au personnel son prochain mariage avec Denise et la mise en œuvre des mesures sociales que la jeune fille lui a suggérées. Dans la rue, Baudu meurt sous les roues d'un véhicule de livraison du " Bonheur des Dames "
|
|
|
|
|
|
|