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Hôtel DU NORD

 

 

Comédie dramatique de 1938 durée 95' n&b

 

Réalisation de Marcel CARNÉ

D'après le roman de Eugène DABIT

Scénario et dialogues de Henri JEANSON

Co-scénariste Jean AURENCHE

Directeurs de la photographie Armand THIRARD et Louis Née

Musique de Maurice JAUBERT

Montage de Marthe Gottie et René Le Hénaff

Décors de Alexandre Trauner

Costumes de Lou Bonin

Ingénieur du son Marcel Courmes

 

avec

Louis JOUVET

ARLETTY

ANNABELLA

Jean-Pierre AUMONT

Bernard BLIER

ANDREX

Paulette DUBOST

André BRUNOT

Jane MARKEN

François PÉRIER

Dora Doll

Albert RÉMY

Marcel PÉRÈS

Jacques LOUVIGNY

Marcel ANDRÉ

René Alié

René Bergeron

Charles Bouillaud

Henri BOSC

Marcel Melrac

Armand LURVILLE

Génia Vaury

Albert Malbert

Raymone

 

Sortie le 19 décembre 1938

Résumé

 Au bord du canal Saint-Martin, le modeste Hôtel du Nord accueille une clientèle de petites gens. Ce soir-là un couple d'amoureux demande une chambre pour la nuit : Pierre et Renée ont décidé de mourir ensemble. Mais si Pierre a bien tiré sur son amie, il n'a pas le courage de se tuer. Dès qu'il entend la détonation leur voisin, Monsieur Edmond, enfonce la porte... il laisse Pierre s'enfuir. Celui-ci, au petit jour, se constituera prisonnier. Renée, transportée à l'hôpital, est sauvée; comme elle ne sait où aller et n'a personne au monde elle revient à l'Hôtel du Nord où elle accepté de travailler comme bonne.

 Monsieur Edmond est toujours là, il vit avec Raymonde, une prostituée; c'est un homme mystérieux. Traqué par d'anciens complices qu'il a trahis, il ne se décide pas à quitter l'Hôtel du Nord car il est épris de Renée. Mais lorsqu'elle lui propose de partir, avec les mots dont Pierre s'était servi pour la décider à mourir, Edmond accepte. Mais au dernier moment Renée, comme Pierre autrefois, se dérobe... Elle retourne à l'Hôtel du Nord où Edmond la rejoint.

 Raymonde, qui s'est mise en ménage avec Prosper, "donne" son ancien protecteur. Ses anciens complices l'abattent dans la chambre même où Pierre avait tenté de tuer Renée. Tandis que le coup de revolver se perd parmi les pétards que les enfants allument ce soir de 14 juillet, un couple s'étreint dans un square : Pierre, libéré par un non-lieu, son orgueil vaincu par l'amour de Renée, pleure dans ses bras.