LE TEMPS DES ŒUFS DURS
Comédie de 1957 durée 76' n&b
Réalisation et scénario de Norbert Carbonnaux Co-scénaristes Serge de BOISSAC et Willy PICARD Dialogues de Serge de BOISSAC Directeur de la photographie Roger DORMOY Musique de Francis LOPEZ Montage de Jacqueline Thiédot
avec Jean Mercier
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Sortie le 19 mars 1958 |
Résumé Gardien du garage des Grillot, taxi à l'occasion quand il emprunte la voiture du patron, Louis Stainval est timide, rêveur et désargenté. Un jour, il gagne dix millions à la Loterie Nationale et décide alors de mettre plus de fantaisie dans sa vie. Il sauve du suicide Raoul Grandvivier, peintre raté qui se prend pour Gauguin, le ramène chez lui et rencontre sa fille Lucie, caissière dans une piscine. Pour aider le peintre et surtout revoir la jeune fille, dont il est tombé amoureux, Louis se prétend l'intermédiaire d'un riche acheteur qui aurait reconnu le génie de Grandvivier. Il paie des tableaux qu'il jette ensuite dans la Seine; plus loin, près d'une écluse, des gamins les récupèrent pour en décorer leur terrain de jeu. Le peintre reprend goût à la vie, devient même capricieux, traite Louis de haut, ignorant qu'il est en fait son bienfaiteur, et organise une exposition dans la poissonnerie de son frère. Cela trouble les clients puisque le vernissage a lieu un vendredi, mais pas les éventuels acheteurs de tableaux, car il ne vient personne. Là encore, Louis montre sa bonté en faisant passer son patron Grillot à qui il a promis d'acheter un garage flambant neuf pour l'admirateur-mécène inconnu. Le jeune homme y est une fois de plus de sa poche. Mais Lucie a compris le geste de Louis et c'est plus grave il apparaît que les tableaux ont été payés en faux billets. Grandvivier, Grillot et Louis se retrouvent en prison. Ils sont libérés quand la police reconnaît qu'il y a eu erreur de sa part. Louis et Lucie se marient et s'associent aux Grillot pour tenir le nouveau garage. Grandvivier, lui, continue à s'illusionner et, installé dans le café du coin, peint des scènes de comptoir en se prenant, cette fois, pour Picasso !
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