LE MUR DE L'ATLANTIQUE
Comédie de 1970 durée 135' Couleur
Réalisation et Co-adaptation de Marcel CAMUS Scénario de Jacques RÉMY et du Colonel RÉMY Adaptation et dialogues de Marcel JULLIAN Directeur de la photographie Alain LEVENT Musique de Claude BOLLING Montage de Andrée Feix
avec Pino CARUSO Sara FRANCHETTI René KOLDEHOFF Peter McENERY TERRY-THOMAS
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Sortie le 14 octobre 1970
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Résumé 1943. Quitté par sa femme vingt ans plus tôt, Léon Duchemin tient un restaurant dans une petite ville normande avec sa soeur Maria et sa fille Juliette. La cohabitation avec l'occupant allemand a des allures paisibles jusqu'au parachutage d'un officier allié, Jeff, fils d'un évêque anglican, qui s'installe chez Léon et courtise Juliette. Réquisitionné par la Kommandantur — suite à un quiproquo — pour des travaux de peinture, Léon y dérobe sans le vouloir les plans secrets des fortifications du «mur de l'Atlantique» et d'une nouvelle arme, les V1 et V2. Il fait part de sa découverte à Jeff, qui le conduit en Angleterre auprès du commandant Perry. Au bout d'un an d'une instruction militaire très éprouvante qui lui fait détester Jeff, Léon est parachuté avec ce dernier près de chez lui, où il retrouve Juliette avec un... bébé. Le père est... Jeff!, Fureur! Mais elle l'a appelé Léon. De quoi attendrir celui qui doit laisser croire qu'il revient d'un séjour en prison pour marché noir, afin de mieux protéger la mission de Jeff, tuer le feld-maréchal Rommel, dont la venue imminente est annoncée. Revêtu d'un uniforme allemand, Jeff s'introduit à la Kommandantur sous le prétexte d'installer un nouveau portrait du Führer dans le bureau où sera reçu l'hôte d'honneur. Derrière le tableau est dissimulé un explosif. Mais Léon fait des siennes. Le lieutenant Friedrich, amoureux malchanceux de Juliette, lui a appris au cours d'une beuverie que le feld-maréchal n'a en réalité qu'une hâte, regagner l'Allemagne au plus vite afin d'y retrouver son épouse, à la condition toutefois qu'il puisse lui offrir une paire de chaussures... en antilope. Le départ de Rommel rend inutiles les risques d'un attentat. Voulant protéger son futur gendre (qui l'appelle «Joli papa»!), Léon dérobe une antilope empaillée que Totor, un sous-officier allemand, a rapportée de Libye, et la confie au cordonnier pour en tirer une paire de chaussures. Offrant celle-ci à Rommel dès son arrivée, il retarde son entrée dans le bureau et, sans s'en rendre compte, lui sauve la vie. Léon est une nouvelle fois embarqué par Jeff vers l'Angleterre, protégés dans leur fuite par leur ami Armand. Ce ne sera pas pour longtemps. Nous sommes le 6 juin 1944...
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