OMBRE ET Lumière
Drame de 1950 durée 92' n&b
Réalisation et scénario de Henri CALEF Co-scénariste et dialoguiste Solange TERAC Directeur de la photographie Jean BOURGOIN Musique de Joseph KOSMA
avec ALBERT-MICHEL
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Sortie le 27 juin 1951 |
Résumé Isabelle Leiritz a passé deux ans en maison de repos. Schurmann, son imprésario, a préparé sa rentrée: une tournée de concerts en France pour renouer, progressivement, avec le passé. Isabelle, en effet, était une pianiste renommée avant cet "accident" de santé dont la cause exacte lui semble d'ailleurs inconnue. Mais la jeune femme n'est pas pressée de remonter sur scène. Elle rend visite à Caroline, sa demi-sœur, dont la liaison avec un industriel, Jacques Barroy, parait menacée. Or, une succession de hasards met en présence Jacques et Isabelle, qui ignorent tout de leurs liens respectifs avec Caroline, et les précipite dans les bras l'un de l'autre. La rupture est alors consommée entre Caroline et Jacques, qui demande à Isabelle de l'épouser. Toute à son bonheur, cette dernière annonce l'heureuse nouvelle à sa sœur qui, follement jalouse, lui révèle qu'elle a été internée pour démence et non, comme elle le croit, pour amnésie. Bouleversée, Isabelle se précipite chez son médecin, le docteur Gennari, qui lui confirme qu'au cours d'une tournée aux Etats-Unis, alors qu'elle interprétait le concerto pour piano de Tchaïkovski, elle s'est effondrée, inconsciente, sur son instrument. Gennari se montre toutefois rassurant : cette aliénation mentale, d'origine héréditaire, est maintenant guérie et Isabelle peut, sans crainte, se marier et avoir des enfants. Les fiancés se sont installés à la campagne. La jeune femme n'a rien dit de son identité véritable à Jacques qui ne la connaît que sous le nom de Moreux, celui de sa mère. Caroline, toujours aussi vindicative, engage Schurmann à relancer Isabelle sur son projet de tournée. L'imprésario rencontre alors Jacques et lui apprend la vérité sur sa future épouse. Cette révélation n'entame en rien l'amour de Jacques pour Isabelle à qui, toutefois, il ne peut cacher son angoisse d'une rechute. Isabelle n'a plus qu'un moyen de prouver sa santé mentale: donner un concert et y jouer, à nouveau, l'œuvre de Tchaïkovski. Elle vient à bout de cette épreuve, connaît un triomphe public et se blottit dans les bras de Jacques, pleinement rassuré. Caroline, venue assister à la "mise à mort" de sa rivale, quitte le théâtre, définitivement vaincue.
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