UN BON PETIT DIABLE
Comédie de 1983
Réalisation et scénario de Jean-Claude Brialy D'après l'œuvre de La Comtesse de Ségur Co-scénariste et dialoguiste Didier Decoin Directeur de la photographie Jean-François Robin Musique de Éric Demarsan, Gérard Lenorman et Maurice Vidalin Montage de Eva Zora
avec Paul Courtois Géraldine Guyon Valérie Corvaglia Hubert Gruchy Georges Lecouvey Sandrine Richard Frank Lesven Frédéric Mestre Benjamin De Borda |
Sortie le 21 décembre 1983 |
Résumé Après la mort de ses parents, Charles a été recueilli par Léontine Mac Miche. Mais ça n'est pas vraiment une chance pour lui. Car la vieille femme n'est ni tendre ni généreuse. Et le jeune garçon est souvent maltraité, fouetté ou enfermé au cachot, pour un oui ou pour un non. Heureusement, Betty, la servante, est un peu sa complice. Elle ne peut cependant tout empêcher, et les rapports entre Charles et Mme Mac Miche sont de plus en plus tendus: l'espièglerie du premier répond systématiquement à la sévérité de la seconde. Par Juliette, une jeune aveugle qui est son amie et par Marianne qui tient lieu d'écrivain public, Charles apprend un jour que ses parents ont laissé pour lui 50 000 F à Mme Mac Miche. Une révélation qu'il aurait mieux fait de garder pour lui. La vieille Mac Miche, en effet, se sent menacée et comme par ailleurs Charles lui a fait croire qu'il entretient des relations avec le démon, elle n'a plus qu'une idée en tête: se débarrasser de lui. Ainsi est-il placé dans le pensionnat des frères Nick. Un sinistre pensionnat où il est plus question de correction que d'éducation. Par souci d'économie, Betty aussi a été "donnée" à ce pensionnat. Et c'est une nouvelle fois grâce à sa complicité que Charles se défend, réussissant même à fuir avec tous ses camarades. Ayant enfin compris qui est Mme Mac Miche, le juge du village s'émeut de la situation de Charles et intervient. Celle-ci prend mal la chose et feint un suicide. En fait, elle est réellement malade et meurt peu après. Son enterrement a lieu le jour même où Betty épouse Donald. Charles va peut-être vivre en suivant ses envies.
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