UNE FEMME DOUCE
Drame de 1968
Réalisation, scénario et dialogues de Robert BRESSON D'après l'œuvre de Fédor DOSTOÏEVSKI Directeur de la photographie Ghislain CLOQUET Musique de Jean WIENER et Henry PURCELL Montage de Raymond Lamy
avec Guy FRANGIN Claude OLLIER Jacques KEBADIAN Gilles SANDIER
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Sortie
le 28 août 1969
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Résumé Un jeune homme, Luc, devant le cadavre de son épouse qui vient de se suicider, se remémore leur vie passée et s'efforce de comprendre les raisons de son geste. « Je voudrais prier, dit-il, et je ne peux que penser. » Quand il la rencontra, c'était une jeune fille de condition modeste qui venait vendre de menus objets dans sa boutique de prêteur sur gages. Peu après, il lui demandait sa main, en faisant valoir tout ce que sa riche situation pouvait lui apporter. Très vite s'était révélée leur incompatibilité de caractère. Lui ne pensait qu'à gagner de l'argent, elle à le dépenser en livres et en disques. Une muraille de silence les séparait chaque jour davantage. La jalousie s'en mêla : il la surprit en ville en compagnie d'un dragueur. Or elle venait juste de repousser ses avances. Eut-il tort de la soupçonner d'infidélité ? Une nuit, le croyant endormi, elle braqua un revolver sur son visage : mais avait-elle réellement l'intention de le tuer ? Toujours est-il que le couple en vint à faire chambre à part. La jeune femme plongea dans une dépression qui ne la quittera plus. Seule, Anna, la servante, paraissait mesurer l'étendue de son drame intérieur. Luc, désespéré, s'accusa alors de ne pas avoir compris sa compagne et lui proposa de partir en voyage afin de se refaire une santé. C'est à ce moment-là qu'elle commit l'irréparable en mettant fin à ses jours.
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