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ROMANCE DE PARIS

 

 

Comédie musicale de 1941

 

Réalisation, scénario et dialogues de Jean BOYER

Directeur de la photographie Christian MATRAS

Musique de Charles TRÉNET et Georges VAN PARYS

Montage de Louisette Hautecoeur

 

avec

Charles TRÉNET

Jean TISSIER

Yvette LEBON

André ALERME

Sylvie

Jacqueline POREL

Robert LE VIGAN

Raymond BUSSIERES

Léonce CORNE

Robert Ozanne

Léon LARIVE

Jean Berton

Maurice Salabert

Georgette Tissier

Maurice TEYNAC

Alfred PASQUALI

Lucienne Vigier

Georges Bever

Albert Broquin

Régine Dancourt

Germaine LIX

Claude MARCY

 

 Sortie le 03 octobre 1941

Résumé

 Ouvrier électricien passionné par la chanson, Georges Gauthier rêve en secret de faire carrière au music-hall. Il se rend tous les soirs, en cachette, aux Folies-Concert pour y acclamer les chanteurs en vogue et respirer l’air des coulisses. Il y rencontre un soir une jeune fille, Jeannette, venue écouter son père, le chanteur Lormel.

 La jeune fille supporte de moins en moins l’inconstance et l’infidélité de son père qui font souffrir sa mère. Sachant qu’il possède une jolie voix, Cartier, le directeur de l’établissement, promet au jeune homme de l’auditionner prochainement. La mère de Georges se confie un soir à Jules, le meilleur ami de son fils : jadis abandonnée par son mari acteur, elle a mis un point d’honneur à élever seule et dignement Georges et sa sœur Madeleine, en les tenant éloignés des feux du music-hall. Sachant Jules secrètement amoureux de Madeleine, elle le pousse à lui déclarer sa flamme.

 Mais une nuit, Madeleine quitte la maison pour suivre Maurice, un homme qui lui promet un bel avenir. N’osant laisser sa mère seule, Georges renonce à son audition et à sa passion pour la chanson. Il revoit fréquemment Jeannette dont il tombe amoureux.

 La jeune fille vient de reprocher sa conduite à son père au moment où il quittait le domicile conjugal en laissant sa mère au désespoir. Jeannette est d’autant plus attirée par Georges qu’il est à ses yeux un honnête ouvrier sans ambition artistique. Ayant perdu sa place d’électricien, il se fait embaucher comme peintre en bâtiment grâce à Jules. Celui-ci le pousse à chanter alors qu’ils repeignent la façade de l’immeuble abritant les bureaux de Cartier. Séduit par sa voix, le directeur des Folies-Concert l’engage sur-le-champ.

 Georges accepte à la condition que son anonymat soit respecté : son nom de scène sera Jean Papillon et il ne sera pris aucune photo de lui. Son entourage, hostile à toute vocation artistique, doit ignorer sa situation. Papillon remporte un succès immédiat.

 Pour pouvoir se produire sur scène chaque soir en toute quiétude, Il fait croire à sa mère qu’une usine de banlieue vient de l’engager comme ouvrier de nuit et il lui offre une partie de ses cachets en les faisant passer pour des gains à la Loterie Nationale.

 Mme Gauthier apprend toute la vérité lorsque Nicolas, un imprésario, se rend chez elle pour rencontrer Papillon. Jules s’est fait engager comme machiniste aux Folies-Concert : il reconnaît Georges, qui doit lui révéler la vérité. Sur les conseils de Georges, Jules arrache Madeleine des griffes du brutal Maurice et lui propose le mariage.

 De son côté, Georges épouse Jeannette. Le soir de leurs noces, il l’emmène au music-hall où la jeune femme découvre, émerveillée, son mari sur scène. Mme Gauthier, également présente dans la salle, applaudit son fils avec émotion. Possédant tous ses disques, elle est devenue sa plus fervente admiratrice.