LE TROU NORMAND
Comédie de 1952 durée 85' n&b
Réalisation de Jean BOYER Scénario et dialogues de Arlette de PITRAY Adaptation et lyrics de la chanson Jean BOYER Directeur de la photographie Charles SUIN Musique de Paul MISRAKI Montage de Fanchette Mazin Décors de Robert Giordani Ingénieur du son William Robert Sivel
avec
Florence Michael
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Sortie le 07 novembre 1952
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Résumé
La petite commune normande de Courteville est en émoi. La lecture du testament de Célestin Lemoine désigne comme unique héritier son neveu Hippolyte, grand dadais de trente ans totalement inculte. Mais avant de posséder la prospère auberge «Le trou normand», ce dernier devra obtenir son certificat d’études. Tandis que la belle-sœur du défunt, l’acariâtre Augustine, se partage entre la fureur et la moquerie, Hippolyte va s’inscrire à l’école, soutenu par bon nombre de villageois comme Testu et par l’instituteur Pichet et sa fille Madeleine. Il a de sérieuses visées sur sa jeune cousine Javotte, fille d’Augustine, qui lui rit au nez et se laisse courtiser par le bellâtre Jean Marco, imprésario à Rouen. Il en devient très jaloux et provoque un esclandre dans un bal, ce qui lui vaut d’avoir sa photo dans le journal du lendemain avec un commentaire peu flatteur. Le maire s’en émeut et demande l’intervention du préfet, qui lui suggère de profiter de l’aubaine et de jouer à fond la carte d’une publicité bien orchestrée autour du courage de ce plus vieil écolier de France. Augustine convainc Hippolyte que Javotte est prête à l’épouser et lui fait promettre de céder «Le trou normand» à sa belle comme preuve d’amour. Le benêt trouve même mieux : il va rater volontairement son examen, ainsi ce sont les deux femmes qui hériteront. Mais en voulant répondre faux, Hippolyte trouve juste et réussit son certificat. D’abord logiquement persuadé du contraire, il se désespère d’avoir tout perdu en constatant enfin la réalité : Javotte a d’autres ambitions pour elle-même – elle se pique d’être comédienne ! – et Augustine s’est bien moquée de lui. Lorsque la vérité éclate au su de tous, un triomphe journalistique attend Hippolyte. Mais la vorace tante ne désarme pas : les deux semaines suivant l’examen étant écoulées, il est temps d’ouvrir la deuxième enveloppe du testament. L’ultime volonté de Célestin, lue par le notaire, est que si Hippolyte a été assez idiot pour rater le certificat, il n’a qu’à garder quand même «Le trou normand» !
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