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ZONZON

 

 

Comédie dramatique de 1998

 

Réalisation et scénario de Laurent BOUHNIK

D'après l'œuvre de Marc ANDRÉONI et Patrick de LASSAGNE

Co-scénariste Patrick de LASSAGNE

Directeur de la photographie Gilles HENRY

Musique de Jérôme COULLET

Montage de Hervé de Luze

 

avec

Pascal GREGGORY

Gaël MOREL

Jamel DEBBOUZE

Fabienne BABE

François LEVANTAL

Élodie BOUCHEZ

Marc ANDRÉONI

Jean-François GALLOTTE

Véra BRIOLE

Philippe Roux

Gabrielle FOREST

Marie-Françoise Audollent

Rachid Djaidani

Emmanuel Courcol

Martial Odone

Hassan Koubba

Michel Gondoin

Serge Blumental

Kamel Abdeli

Eebra Touré

Zakariya GOURAM

 

 Sortie le 26 août 1998

Résumé

 Deux hommes – Rico et Franky – courent dans la nuit, poursuivis par un vigile. Rico tire sur ce dernier qui s'écroule tandis que Franky crie sa désapprobation. Une cellule. Franky tabasse un homme sous le regard complice de ses co-détenus, Grandjean et Kader. Les matons s'interposent, se déchaînent sur Franky, qu'ils traînent au mitard avec les deux autres. Chacun, dans son cachot, se remémore les circonstances qui l'ont conduit là...

 Arnaud Granjean est en « zonzon » dans l'attente de son procès : il est accusé d'avoir passé de la drogue d'Espagne en France. Il prétend avoir été abusé par une jeune Espagnole, Carmen, qui a profité de sa naïveté pour l'associer, malgré lui, à un trafic international. Tout le sépare – l'âge, le milieu social, l'éducation – de Franky, qui l'a accueilli fraîchement dans sa cellule. Tatoué, crâne rasé, adepte de la musculation, Franky a déjà purgé six ans de sa peine de dix ans mais, agressif et arrogant, il n'a aucune chance d'obtenir quelque grâce que ce soit.

 Quant à Kader, il a écopé de deux ans pour vol. Ce récidiviste attire la sympathie par sa gouaille où l'humour du Méridional masque à peine le désenchantement de l'exclu. Au fil du temps, la promiscuité a tissé des liens de camaraderie, sinon d'amitié, entre les trois taulards. Un jour, sous la douche, Rico, incarcéré dans la même prison, a sauvagement frappé Grandjean et Franky s'est interposé. Rico avait passé outre à l'interdiction de porter une arme à feu lors de leur casse raté.

 Depuis, Franky a le sentiment de payer pour Rico qui, contrairement à lui, bénéficie de permissions de sortie. Les visites au parloir de la femme ou de l'amie sont des moments privilégiés dans la vie des détenus. Pour accueillir Christine, Franky se fait beau. Mais la jeune femme se montre toujours plus distante, exprime sa lassitude, avoue enfin que Rico vient la voir lorsqu'il est en permission.

 Franky a compris... Surpris avec Kader à fumer de l'herbe dont Rachid, un autre taulard, est le pourvoyeur, Grandjean « balance » ce dernier pour ne pas compromettre ses chances d'acquittement au procès. Et c'est alors que la perspective de sa libération se précise qu'il est jeté au mitard avec Kader et Franky le jour où celui-ci a tenté de tuer Rico, de corvée de « galtouze » (repas), lorsqu'il est entré dans la cellule. Grandjean vient d'être libéré. Tabassé par les matons, Franky agonise. Kader appelle en vain un gardien pour venir en aide à son ami qui, juste avant de mourir, lui crie : « La zonzon c'est pas chez toi ! Je veux pas te voir revenir dans cette turne ! »