MERVEILLEUSE ANGELIQUE

Après l’exécution de son mari Joffrey, Angélique a trouvé refuge auprès des gueux de Paris et de leur chef, Calembredaine, qui n’est autre que son ami d’enfance Nicolas. Celui-ci est tué par les gardes en protégeant la fuite de la belle aristocrate déchue, qui entend tout mettre en œuvre pour retrouver et ses enfants et son rang. Un temps emprisonnée au Châtelet, elle reprend une auberge, “Le coq hardi”, rebaptisée “Le masque rouge”, qui sera incendiée par son ennemi juré, Monsieur, frère du roi, suivi de ses fidèles. Entre-temps, elle a recueilli Claude Le Petit, dit «le poète crotté», poursuivi pour ses pamphlets. Il devient son amant et lui fait profiter de ses talents pour conspuer publiquement Monsieur.

Le souverain désapprouve les agissements de son frère, mais n’apprécie pas ces écrits qui entachent la Cour aux yeux de tous. Il envoie auprès d’Angélique celui-là même qui, avant d’être son meilleur policier, fut l’avocat de Joffrey, Desgrez. Celui-ci, fort de son amitié véritable pour la marquise, a charge de réclamer la cessation des pamphlets en échange d’une patente de fabrication du chocolat et de cinquante mille livres en compensation de la perte du “Masque rouge”.

Malheureusement, alors que le roi lui promettait sa grâce, le poète a été pendu sur ordre de Monsieur. Dès lors, Angélique n’a de cesse d’intriguer auprès de son cousin Philippe de Plessis-Bellières pour qu’il l’épouse et, par là même, l’introduise à la Cour.