Bon jeune homme, Stefano sort d'un collège où, pour dernières consignes, le directeur leur souligne qu'il n'y a au monde que deux idéologies : le christianisme et le marxisme. Le père de Stefano, Léo, qui est un requin de l'édition, lui enseigne qu'il n'y a que deux morales : celle de celui qui commande et celle de celui qui sert.

 Stefano, lui, pense qu'il devrait se faire moine, mais son père ne veut pas. Et, pour le mieux convaincre que telle n'est pas sa vocation, il l'emmène en croisière sur son yacht, en compagnie de sa jeune maîtresse, Adriana.

 Malgré le fait que le jeune héros lutte farouchement, dans la première partie du film, pour défendre son idéal chrétien contre un entourage immoral, athée et pourri par l'argent, le pessimisme de l'ensemble et, surtout, de la fin où le même héros, ayant perdu sa vocation, traverse une crise de désespoir, une scène de séduction sensuelle, imposent des réserves morales.