TOUTE LA VILLE ACCUSE...
Comédie de 1955
Réalisation, scénario et dialogues de Claude Boissol Co-scénariste Georges Combret Directeur de la photographie Léonce-Henri Burel Musique de Paul Durand
avec Guy Pierrault
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Sortie le 25 mai 1956 |
Résumé Un jeune écrivain peu fortuné, François Neyrac, débarque la veille de Noël dans une petite ville où il vient d'acheter une maison vétuste. Dans la soirée, il trouve des gamins, le nez à la vitre d'un magasin ; il paie à l'un un gâteau, à l'autre un jouet, mais se déclare vaincu par le nombre. Le lendemain, il trouve devant sa porte un sac contenant dix millions. Le service des objets trouvés est fermé. Le surlendemain un deuxième sac. Effaré et s'étant assuré que les billets ne sont pas faux, François prend conseil du notaire : celui-ci soupçonne l'écrivain d'une crise d'imagination, mais, bon enfant, joue le jeu et le rassure : quand on n'a ni découvert un trésor ni trouvé un objet, quand c'est un don, on peut en disposer. François en prend donc son parti : les sacs quotidiens vont s'entasser à la banque, et il commence d'en faire usage, mais un usage généreux : cadeaux aux enfants, aménagements communaux... Les échos de ces libéralités font qu'un gang le prend pour un affranchi et exige le partage. François refuse. Représailles, bagarre dans l'hôtel où sont descendus les gangsters ; en voulant fuir, François est pris pour un voleur et arrêté. En quelques heures, toute la ville accuse le mécène. Personne ne veut croire son histoire et, par malchance, la nuit où la police garde sa maison, aucun sac n'arrive. Mais le jour du jugement, les gamins donnent la clé du mystère ; en jouant, ils ont un jour surpris deux escrocs qui cachaient leur fortune dans une ferme abandonnée et qui se sont tués en auto le jour même. Les enfants ont voulu se servir de l'argent pour offrir des cadeaux à quelques vieilles gens, mais les commerçants, croyant qu'ils avaient pris cet argent à leurs parents, refusaient de rien leur vendre. Une seule solution : trouver une grande personne qui ait bon cœur à qui on confierait les sacs ; ils ont trouvé François. Charmant... mais les gangsters quittent discrètement la salle du tribunal pour filer à la ferme ; poursuite de François et de la police - bagarre - deux assommés et un mort. François retrouve l'amitié de tous et épousera la fille du notaire.
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