RADIO CORBEAU
Policier de 1988 durée 90' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Yves BOISSET D'après le roman de Yves ELLÉNA Co-scénariste et co-dialoguiste Alain SCOFF Directeur de la photographie Jacques LOISELEUX
avec
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Sortie le 01 février 1989 |
Résumé
Saint-Meyrand est en ébullition : chaque jour, à heures fixes, un émetteur clandestin, Radio Corbeau, dénonce les méfaits et turpitudes des élus, de la bourgeoisie, des patrons et des commerçants. Maurier, le journaliste du quotidien régional, prend un malin plaisir à ce déballage dont il fait ses gros titres. Faber, le maire, Gerfaut, le propriétaire de l'usine locale, Vinatier, un riche fermier, Madame Perron, la patronne de l'hôtel, font, parmi d'autres, les frais de la hargne du Corbeau. Des réputations sont en jeu, des fortunes et des vies aussi: Gerfaut se suicide après avoir tué Meyrignac, le comptable qui a dénoncé ses escroqueries à l'inspecteur Duval, chargé de l'enquête. Celuici, qui vit à Saint-Meyrand avec sa femme Françoise, soupçonne Maurier, dont le cynisme le déconcerte. Il apprend bientôt, de la bouche d'Agnès, une journaliste venue de Paris, que Maurier est un ancien grand reporter de la télévision qui s'est approprié le reportage d'un confrère après la mort de celui-ci. Un inspecteur parisien, Bouthier, vient prendre la direction de l'enquête. Les esprits s'échauffent : Cauvin, le patron de bistro, et rassemble les mécontents. A plusieurs reprises, l'émetteur est localisé mais Duval et Bouthier, qui ne s'entendent guère, arrivent trop tard. Jacky, un jeune motard, est lynché par les commerçants qui le prenaient pour le Corbeau: écoeurée, Françoise, qui avait tenté de le sauver, quitte à la fois la ville et Duval. On découvre enfin que le receveur des postes, Weber, assurait le fonctionnement de Radio Corbeau avec la complicité de... Duval, dont la soeur, plusieurs années auparavant, avait été écrasée par des chauffards : Faber, Gerfaut et autres Cauvin ! Maurier, qui comprend les mobiles de Duval, s'interpose lorsque Faber veut tuer celui-ci. En mourant, il innocente le policier par ses derniers mots : "Croa, croa !". Mais Bouthier n'est pas dupe et demande à Duval de démissionner.
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