L'HOMME AU CHAPEAU ROND
Drame de 1946 durée 90' n&b
Réalisation de Pierre BILLON Tirée du roman de Fédor DOSTOIEVSKI Scénario et Dialogues de Charles SPAAK, Jean Loubignac et Pierre BRIVE Directeur de la photographie Nicolas TOPORKOFF Musique de Maurice THIRIET Montage de Germaine Artus
avec Adrienne ALLAIN
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Sortie le 19 juin 1946 |
Résumé Michel, un quinquagénaire atteint d'une maladie de cœur, est épié en permanence par un vieil homme taciturne, vêtu d'un carrick et coiffé d'un chapeau rond de crêpe noir, qui le suit comme son ombre. Un jour, celui-ci l'accoste et se fait connaître, c'est Nicolas, un ancien magistrat qu'il a connu autrefois et dont la femme, Nathalie, est morte de phtisie. Michel a été l'amant de cette dernière, et Nicolas le soupçonne d'être le père de leur fillette, Lisa, avec laquelle il vit actuellement dans un taudis, criblé de dettes et noyant son chagrin dans l'alcool. Michel lui propose de s'occuper de l'enfant en le confiant à des cousins de la campagne. Le vieux accepte sans trop se faire prier, mais l'enfant, en perte d'affection, dépérit à vue d'œil. Elle meurt, sans que ce décès paraisse affecter spécialement le père indigne. A quelque temps de là, Nicolas, tout ragaillardi, annonce à Michel qu'il va se remarier. Il fréquente en effet le salon de Mme Irma, l'épouse d'un magistrat ruiné, qui cherche à caser sa fille aînée, Mathilde. Mais le barbon a des visées sur la cadette, Agathe, laquelle est beaucoup plus attirée par Michel. Lui, au moins, sait parler aux femmes. Finalement, les deux hommes se retrouvent face à face, et le plus piteux est le beau Michel, que l'autre n'a pas de mal à ridiculiser. La vérité éclate lors de cette ultime confrontation, Michel était bien le père de Lisa, comme en témoigne une lettre retrouvée de Nathalie. Consciente du mal qu'elle faisait à son époux, celle-ci écrivait, le malheur va-t-il faire commettre à Nicolas un acte irréparable; égorger son rival à bout de forces ? Il préfère le laisser à son triste sort, et s'éloigner, lourde silhouette voûtée, dans la brume du soir...
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