JUSQU AU DERNIER

Lors d'un hold-up, une bande de malfaiteurs menée par un nommé Ricioni, a empoché un butin de quatorze millions qu'il a fallu cacher très vite. Seul à connaître la cachette du magot, Bastia est arrêté et jeté en prison, où il passe six mois. Pour qu'il recouvre la liberté, la police lui propose de dénoncer tous les membres de la bande. Marché conclu pour Bastia qui espère ainsi ne pas avoir à partager l'argent avec ses complices.

Quand la police vient les arrêter, les truands se lancent dans une bagarre sanglante et sans concession. Dans le piège qui s'est refermé sur eux, tous les truands laissent leur vie. Tous sauf Ricioni, sa belle amie Angèle et son bras droit Pépé. Ricioni et Pépé partent à la recherche de Bastia, qui s'est caché chez sa sœur, voyante dans un modeste cirque ambulant. Il y rencontre Gina, une jeune danseuse à la fois séduisante et décidée, qui ne tarde pas à devenir sa maîtresse.

Malgré la qualité de cette «planque», Ricioni et Pépé retrouvent Bastia et le forcent à partager le butin à trois. Mais Bastia s'est fait voler – par le gitan Guedchi, qui exploite le stand de tir aux pipes – le bulletin de la consigne où se trouve l'argent.

Les événements se précipitent tout à coup. La police intervient à propos d'un à-côté à ce règlement de comptes. Bastia, capturé par Ricioni et Pépé, est délivré par Gina. Ricioni, traqué par la police, est abattu juste avant que Pépé et Bastia ne s'entre-tuent. Guedchi, prenant peur, met le feu aux billets et périt dans sa roulotte en flammes tandis que les forains s'apprêtent au départ.

Silencieux témoin de ces bagarres, un petit garçon accompagné d'un chien demeure seul sur la place où il a assisté à la chute de ces hommes cupides, qui n'ont pas réussi à profiter du bien mal acquis.