LUCIE AUBRAC

Lyon, mars 1943. Raymond Samuel (Aubrac dans la clandestinité de la Résistance) est arrêté avec quelques amis. Le seul chef d’accusation étant celui de marché noir, son épouse Lucie n’hésite pas à intimider le procureur, chez lui, exigeant la libération de Raymond avant le 14 mai, car personne ne les empêchera d’être ensemble ce jour-là, anniversaire de leur première nuit d’amour. Et elle obtient gain de cause.

L’arrestation à Paris du général Delestraint est un coup dur pour la Résistance, qui doit veiller à nouveau à la cohésion de ses composantes.

Une réunion de l’état-major est convoquée à cette fin à Caluire, sur les hauteurs de Lyon, chez le docteur Dugoujon. La police allemande arrête tous les participants, dont “Max”, sans qui le mouvement serait à nouveau décapité.

Tout est dès lors mis en œuvre pour le libérer. En vain. Raymond est, comme ses camarades, questionné et torturé par Klaus Barbie.

Déterminée, Lucie parvient à faire valoir son droit à épouser celui dont elle prétend être la fiancée enceinte et bafouée, et dont elle apprend qu’il a été condamné à mort. La cérémonie a lieu dans le bureau du lieutenant Schlöndorff.

Le fourgon qui ramène Raymond en prison est attaqué par une poignée de fidèles, dont Maurice. Avant de s’envoler pour Londres avec Lucie et leur enfant, Raymond apprend que la milice a arrêté ses parents, qui avaient refusé de cacher leur nom juif.