LA VILLE BIDON
Drame de 1970 durée 90' Couleur
Réalisation et scénario de Jacques BARATIER Co-scénaristes Daniel Duval et Christiane Rochefort Directeur de la photographie Ghislain Cloquet Musique de Michel Legrand et Claude Nougaro Montage de Hervé de Luze
avec LafontDanièle Abittan Lucien Bodard Françoise Choay Jean-Claude Fortin Davye Heastley Michèle Rameau Jean-Paul Rousselet Pierre Scheffer André Voisin |
Sortie
le 14 janvier 1976
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Résumé Avec son équipe, constituée notamment d'un architecte et d'un promoteur, un député-maire veut construire les bâtiments d'une ville nouvelle sur un terrain occupé présentement par une décharge et un bidonville. Des manifestations ont lieu contre des expulsions dont sont victimes certains occupants des bidonvilles. Le promoteur contacte Brunet, le propriétaire du terrain de la décharge, et lui propose une affaire : s'il accepte de donner une partie de ses terrains à la municipalité, celle-ci y construira des équipements collectifs et le reste des terrains à vendre verra sa valeur multipliée par mille. Bien entendu, le promoteur se réservera la moitié des bénéfices. Le député-maire et son entourage décident de confier à un sociologue une enquête sur la cité de transit où ont été relogées certaines familles expulsées des bidonvilles. Le député espère que le sociologue, naïf et plein de bonne foi, arrivera à la conclusion : supprimer cet endroit invivable. Le sociologue interroge Fiona, une jeune fille qui connaît bien les lieux. Celle-ci dénonce l'alcoolisme et la promiscuité qui provoquent la mésentente des foyers. Le gardien de la cité confirme ces dires. Le sociologue découvre l'univers des ferrailleurs qu'il juge plutôt sympathiques en dépit d'un certain racisme à rencontre des ouvriers portugais ; ils jouent à Ben Hur en utilisant comme chars des carcasses de voitures traînées par d'autres voitures. La nuit, ils se réunissent et se donnent à eux-mêmes des concerts-spectacles insolites. Le cadavre d'une jeune fille assassinée a été abandonné dans la décharge. Constamment à l'écart, individualistes, les ferrailleurs sont les premiers à être accusés. Au cours d'une poursuite en voiture, par la police, l'un d'entre eux, Mario, l'ami de Fiona, meurt dans son véhicule renversé. Ce drame n'empêche pas, quelque temps plus tard, le député-maire d'inaugurer avec fierté les bâtiments d'une ville nouvelle. Mais, très sceptique, un gardien d'immeubles déclare que tout cela sera pourri avant vingt ans...
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