LETTRES D'AMOUR
Comédie de 1942
Réalisation de Claude AUTANT-LARA Scénario et dialogues de Jean AURENCHE d'après son œuvre Directeur de la photographie Philippe AGOSTINI Musique de Maurice YVAIN Montage de Yvonne Martin
avec
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Sortie le 23 décembre 1942 |
Résumé
Nous sommes à Argenson, coquette petite ville de province, en 1855, sous le règne de Napoléon III. Deux mondes s'y affrontent : d'un côté, la " Société ", nobles, nantis, hauts fonctionnaires, groupés autour du préfet et de sa femme, M. et Mme de La Jacquerie, avec le marquis de Longevialle pour porte-parole; de l'autre, la " Boutique ", commerçants, employés, petits fonctionnaires, représentés par la toute charmante jeune veuve, Zélie Fontaine. Celle-ci est l'amie d'Hortense, la belle préfète, au point de lui servir de boîte aux lettres. Elle reçoit donc tout le courrier amoureux adressé à Hortense par son soupirant François de Portal, un jeune avocat parisien qui intrigue pour être nommé substitut à Argenson à la place de Désiré Ledru, le protégé de Zélie. François prend son poste au moment où Hortense veut rompre et où débute le procès intenté par le marquis de Longevialle à Zélie, la maîtresse de poste d'Argenson, qu'il accuse de ne pas faire respecter les horaires de diligences. En pleine audience, une lettre de François est lue en public pour démontrer la légèreté de Zélie. Outré, le jeune substitut déboute le marquis, reproche à Hortense de n'avoir rien dit pour défendre la jeune veuve dont il fait, avec plaisir, la connaissance. Zélie veut lui faire croire que les lettres lui sont bien adressées par son soupirant, un beau lieutenant des " Cent gardes " ! Le marquis prépare un bal et engage un maître à danser, M. Loriquet, pour apprendre le " Quadrille des Lanciers " à la " Société". Zélie et la " Boutique " y viennent aussi, après avoir suivi, en cachette, les cours de Loriquet. Zélie découvre enfin que François est l'auteur des lettres et, alors que tout le monde danse, les deux jeunes gens quittent ensemble le bal après s'être déclaré leur amour.
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