LES PATATES
Comédie dramatique de 1969 durée 100' Couleur
Réalisation et scénario de Claude AUTANT-LARA D'après l'œuvre de Jacques Vaucherot Co-scénariste et dialoguiste Jean AURENCHE Directeur de la photographie Michel Kelber Musique de Pierre Perret Montage de Madeleine Gug Décors de Max Douy Costumes de Jacques Cottin Ingénieur du son Robert Beauchamp
avec
Aline Blome Jerry Brouer Edouard Caillère Jocelyn Canoen Jacques Cottin Gaël Delon Laurent Delon Jean-Pierre Renault Pascal Tersou |
Sortie le 22 novembre 1969
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Résumé À Bourg-Fidèle, petit village des Ardennes, il est devenu de plus en plus difficile pour Clovis Parizel, ouvrier de fonderie, de nourrir sa famille. Un jour, il arrive à son dernier sac de patates. Sa femme, Mathilde, lui conseille d'aller voir les parents d'un camarade de guerre, Les Guignard, prisonnier en Allemagne, pour leur apporter la lettre qu'il a reçu de leur fils et leur demander quelques patates. D'abord hésitant quand à cette idée, c'est sur une suggestion de son beau-frère, douanier, qui lui conseille de se les faire envoyer par chemin de fer, qu'il décide finalement de passer en zone libre. Sans laissez-passer, il est obligé de descendre du train en arrivant en zone libre mais ayant oublié son chapeau, il parvient à remonter dans le train, pendant que les Allemands lui tourne le dos. Arrivé sur place, il apprend que les Guignard ne font plus de patates mais ces derniers, touchés par la gentillesse et la sensibilité de Clovis, décide de lui donner quelques kilos de hâtives, qu'il rapporte dans une valise. Seulement, il lui faut regagner la zone occupée et il décide d'y passer dans un camion, caché sous des sacs de blés, et dans lequel il fait la connaissance d'une jeune femme qui essaie de rejoindre la Belgique. Alors qu'ils se reposent dans un bois, deux gendarmes arrivent et accidentellement, Clovis laisse échapper quelques patates dans le fossé. Ces derniers les ramassent et repartent aussitôt. Mais elles seront récupérés par Clovis. De retour chez lui, il ne tarde pas à les planter, attirant les regards de tous les habitants, notamment celui de Larobesse, qui lorgne lui aussi sur la récolte. Soucieux à l'idée qu'on puisse les lui voler, Clovis construit une grosse clôture autour de son champ en y mettant une porte et un cadenas. Mais un matin, il se rend compte que quelqu'un rôde la nuit autour des patates et que des doriphores sont en train d'envahir les récoltes. Il décide d'y mettre une serrure mais le même scénario se reproduit. Un soir, après une violente dispute avec sa femme, après avoir cassé deux chaises, il est réveillé par les cris de Maurice, le gérant du magasin, complètement ivre, qui lui dit que sa femme, Fifine, est dans son champ de patates avec un inconnu... Enfourchant sa pelle, Clovis se rend sur place et ne tarde pas à reconnaître son beau-frère, qui est en fait l'amant de Fifine, à moitié nu. Au même moment, les Allemands débarquent dans le village. Ces derniers ne tardent pas à être eux-aussi intéressés par les patates. Un soir qu'il monte la garde avec son père, deux jeunes officiers tentent de fracturer la porte. Clovis se jette sur eux et une violente bagarre s'ensuit. Au même moment, l'un des officiers sort une arme et tire sur le père de Clovis. Ce dernier ramène son père, dans une brouette, sous les saluts des militaires Allemands et des habitants, réveillés par le coup de feu...
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