LA JUMENT VERTE
Comédie de 1959 durée 94' Couleur
Réalisation de Claude AUTANT-LARA D'après le roman de Marcel AYMÉ Adaptation et dialogues de Jean AURENCHE et Pierre BOST Directeur de la photographie Jacques NATTEAU Musique de René CLOÉREC Montage de Madeleine Gug Décors de Max Douy Costumes de Rosine Delamare Ingénieur du son René-Christian Forget
avec
Sandra MILO
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Sortie le 29 octobre 1959 |
Résumé
Une jument au poil vert avait vu autrefois le jour dans l'écurie de la famille Haudouin. Objet d'étonnement et de respect, elle passait pour être une mascotte et un peintre l'avait reproduite afin que, de son tableau, elle continue à prodiguer ses bienfaits à la famille Haudouin. Cela se passait en des temps anciens dans le village de Claquebue. Les années passent, le vieil Haudouin meurt, son fils Honoré lui succède dans la ferme; son autre fils Ferdinand, de caractère moins jovial et d'allure plus pincée, a fait des études et s'est établi vétérinaire. Une autre famille de Claquebue est depuis longtemps à couteaux tirés avec les Haudouin, celle des Maloret : calotins hypocrites, jaloux de la jument protectrice et prêts à tout pour de mesquines vengeances. Ainsi pendant la guerre de 1870, Zèphe Maloret dénonce-t-il Honoré Haudouin comme franc-tireur. Honoré, caché sous le lit de sa mère, assiste alors au viol de la mère Haudouin par un soudard prussien. Le facteur rural, Déodat, essaie bien de réconcilier les familles. Sa gentillesse maladroite n'arrive pas à de grands résultats. Honoré Haudouin prend un malin plaisir à faire une cour très poussée à Marguerite Maloret qui, à la ville, joue les cocottes. Zèphe Maloret, flanqué de son fils, souhaite profiter de Juliette Haudouin, la fille d'Honoré. Celui-ci, qui n'a pas oublié l'affront que sa mère a subi par suite des manigances de son ennemi intime, se venge un beau soir sur la personne de la femme de Zèphe: Anaïs. Tout cela sous le regard ironique de la jument verte, dont le tableau est accroché en bonne place, dans la ferme Haudouin.
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