FAUT PAS PRENDRE LES ENFANTS DU BON DIEU
POUR DES CANARDS SAUVAGES
Comédie de 1968 durée 80' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Michel AUDIARD Co-scénariste Jean-Marie POIRÉ Directeur de la photographie Georges Barsky Musique de Georges VAN PARYS et Stéphane VAREGUES
avec
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Sortie le 06 septembre 1968
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Résumé La belle Rita a connu Fred à Saint-Tropez. Elle l'aide à la préparation d'un hold-up : une tonne d'or convoyée depuis la Banque franco-libanaise. Mais Fred est doublé par une autre bande, celle de Jacky (ex Rosemonde) et ses transsexuels, arborant vêtements et véhicules tout de rose bonbon. Quelques explosifs bien placés viennent cependant à bout de ces gêneurs impromptus. Rita peut réceptionner les lingots chez elle. Elle œuvre en réalité pour le compte de Charles, qui accapare le butin. Mais celui-ci refuse de donner sa part à la jeune femme, qui fait alors appel à sa vieille tante Léontine, connue et respectée de tout le Milieu. Du coup, Charles est lâché par ses associés. Il n'en mène pas moins une expédition commando contre l'auberge de Ruffin, où Léontine et Rita se sont fixées. Un désastre : Ruffin et le fidèle Casimir n'ont plus qu'à incinérer les corps des malheureux acolytes de Charles qui, désormais, se retrouve seul avec son neveu Tiburce. Le jeune homme, envoyé comme négociateur, a tôt fait de roucouler avec Rita. Léontine propose à Charles de marier les amoureux, puisqu'il détient déjà la dot. Charles refuse et écoule ses lingots. Mais il s'est fait rouler : les billets sont des bolivars. Fred ressurgit, lui dérobe la mallette et se dit qu'après tout il pourra toujours vivre de cette monnaie à Caracas. Mais Léontine est là, partout, pour l'empêcher de partir. Prenant la place et le déguisement d'un pope receleur auprès de qui il cherche à changer ses bolivars contre des dollars, elle le convainc sans trop de mal, d'enterrer sa fortune au fin fond d'un gouffre. Et le voilà, en parfait spéléologue, descendant dans les entrailles de la Terre... en fait dans les égouts de Paris, que Léontine avait préalablement fléchés jusqu'à la place de la Concorde. C'est là qu'elle l'attend pour mieux lui dérober les billets, avant de le refaire plonger dans le collecteur. Rita réclame ses sous, car faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages. Et voilà Charles qui réapparaît, lui aussi pour réclamer. Suppliant qu'on le sorte de son trou, Fred décrète la fin du film.
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