VOLEUR DE VIE
Comédie dramatique de 1997
Réalisation et scénario de Yves ANGELO D'après l'œuvre de Steinunn SIGURDARDOTTIR Co-scénariste Nancy HUSTON Directeur de la photographie Pierre Lhomme Musique de Francis POULENC, SAPPHO, Angélique IONATOS et William BYRD Montage de Thierry Derocles
avec Émile MOREL Julien SIMON
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Sortie le 02 septembre 1998
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Résumé
Dans un ancien presbytère situé au milieu d'un cimetière, près de la mer, à l'écart d'une petite ville, vivent deux sœurs, Olga et Alda, et Sigga, une adolescente, fille d'Olga. Les deux adultes sont marquées par les souvenirs, bons ou mauvais, liés à leur famille et à ce lieu. Sigga, quant à elle, ressent de la curiosité pour le passé mais plus vivement encore pour l'avenir. Alda, professeur au lycée voisin, collectionne les aventures avec des hommes mariés et refuse d'y engager le moindre sentiment. Olga, l'aînée, volontairement fermée sur elle-même, s'occupe de la maison, de sa fille, avec qui les relations sont parfois tendues; elle est très attachée à sa sœur et porte une attention presque voyeuriste à ses frasques, qui se déroulent toujours dans la maison. Lors de la rentrée, Alda retrouve un collègue, Steindor, son amant en titre, et elle se montre si dure avec lui qu'il se suicide. Olga, pour sa part, plaît au gentil Jakob, un commerçant qui lui achète les objets artisanaux qu'elle fabrique. Il voudrait la ramener à la vie, l'invite à déjeuner; elle hésite, accepte mais ne répond pas à ses avances, même si elle rêve qu'il l'embrasse. Alda attire chez elle Yann, un nouveau professeur; ils deviennent amants mais le jeune homme reste sur ses gardes. Lors des fêtes de fin d'année, que les trois femmes passent toujours ensemble, Olga comprend qu'elle est gravement malade. Elle n'en laisse d'abord rien paraître mais Alda et Sigga se rendent à l'évidence. L'épreuve rapproche les deux sœurs. Quelques mois après la mort d'Olga, Yann a rejeté violemment Alda, qui tentait de s'accrocher à lui. Sigga aime un garçon de son âge; enceinte, elle décide de quitter sa tante pour vivre avec lui. Alda reste dans la grande maison et accepte sa solitude. " J'aime la vie... Pas de plaintes... La vie est toujours vivante. "
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