LE COLONEL CHABERT
Drame de 1993 durée 110' Couleur
Réalisation et scénario de Yves ANGELO D’après le roman de Honoré de BALZAC Co-scénariste Jean COSMOS Directeur de la photographie Bernard Lutic Musique de BEETHOVEN, MOZART, SCARLATTI, SCHUBERT, SCHUMANN et François RAUBER Montage de Thierry Derocles
avec Patrick BORDIER
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Sortie le 21 septembre 1994
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Résumé 1807, Eylau après la bataille : neige, sang, morts et mourants… Dix ans plus tard, le colonel Chabert raconte son histoire à l’avoué Derville et demande justice : fidèle de Napoléon, laissé pour mort à Eylau, il a survécu par miracle et rentre dans le Paris de la Restauration pour trouver sa femme remariée au comte Ferraud et ses biens usurpés… Intrigué, Derville s’intéresse à lui, d’autant qu’il connaît la comtesse. Elle est actuellement dans une situation délicate : le comte, un arriviste qui s’est servi de la fortune de sa femme, veut la quitter pour épouser une héritière qui favoriserait son ambition actuelle. Chabert vit chez son compagnon d’armes Boutin. Derville met la comtesse face à un choix : secourir son ex-mari ou aller au tribunal pour dénoncer un imposteur. Une rencontre a lieu au cabinet de l’avoué. La comtesse refuse une conciliation financière et elle fuit quand Chabert, furieux, lui rappelle son passé de prostituée. Mais elle l’attend dehors et, plus accommodante, l’amène dans sa propriété à la campagne. Chabert comprend qu’il l’aime sans doute encore. La comtesse, à la fois sournoise et vulnérable, tente de lui faire abandonner son nom contre une rente. Il refuse et part. «Je rentre sous terre», écrit-il à Derville. Ce dernier va chez les Ferraud et, pour venger Chabert, pousse la comtesse à révéler à son mari l’existence du revenant. Le ménage est brisé. Des années plus tard Derville rend visite à Chabert, à l’hospice où il est perdu dans ses pensées : Eylau, la bataille, la mort, le silence…
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