LES CLANDESTINES
Comédie dramatique de 1954
Réalisation de Raoul André Scénario de Raymond Caillava Directeur de la photographie Roger Fellous Musique de Daniel Lesur Montage de Gabriel Rongier
avec Alexander D'Arcy Yoko Tani |
Sortie le 25 février 1955 |
Résumé Véronique Gaudin vient de perdre sa place de mannequin et se retrouve sans emploi. Les dettes s'accumulent. Avec son amie Éliane, elle cherche à se recycler. Pourquoi pas comme call-girl ? Eliane, qui n'est pas bégueule, en fait déjà son gagne-pain. Elle pousse son amie à l'imiter, lui assurant qu'il ne s'agit que de servir d'accompagnatrice, en tout bien tout honneur, à des messieurs fortunés ou à des étrangers de passage. Véronique, qui est une honnête fille, hésite à franchir le pas. Sur ces entrefaites, elle fait la connaissance de Pierre Beutin, un repris de justice qui a promis de s'amender, au sortir de prison. Ils habitent le même immeuble, dont la propriétaire, Mme Baduel, tient une librairie de luxe au rez-de-chaussée. Auparavant, l'immeuble appartenait au grand-père de Pierre, qui s'est suicidé à la suite d'un trafic dans lequel il aurait été compromis. Pierre veut en savoir plus long sur cette affaire, mal élucidée, et mène son enquête. Il découvre que la librairie n'est qu'une façade, qui cache une entreprise de call-girls ; les clients fortunés sont accueillis dans l'appartement rénové du deuxième étage, où logeait son grand-père. Véronique ne pouvait pas mieux – ou plus mal – tomber. Elle cède aux sollicitations d'Éliane, laquelle a d'ailleurs ses intérêts dans le circuit. Son premier client, Grégoire Girault, est heureusement un gentleman, qui n'abuse pas de la situation. Pierre, d'autre part, veille au grain. Il tombe amoureux de la jeune fille et s'emploie à démanteler le réseau, qu'il soupçonne en outre d'être responsable de la mort du grand-père. L'organisateur est un riche étranger du nom d'Osterkoff : il a tout combiné avec sa complice, Mme Baduel. La police, alertée, arrive à temps pour cueillir le couple, qui s'apprêtait à prendre le large. Véronique pardonnera à Éliane, et refera sa vie avec Pierre.
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