ASPHALTE
Comédie dramatique de 1980
Réalisation de Denis AMAR Scénario de Jean-Pierre PETROLACCI Directeurs de la photographie Robert FRAISSE et Wladimir IVANOV Musique de Laurent PETITGIRARD Montage de Jacques Witta
avec
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Sortie le 07 janvier 1981
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Résumé3 Les vacances : des millions de citadins prennent la route du soleil. Beaucoup n'arriveront jamais. À l'hôpital, le professeur Kalendarian attend, blasé, les victimes de la ruée automobile. Il sauvera quelques vies mais nombre des accidentés périront sur le billard. Caron, le casseur, fait de la place dans son cimetière d'épaves où de nouvelles carcasses disloquées arriveront toute la journée. Et des parents éplorés, comme ce vieil homme dont le fils est mort, viendront fouiller les amas de tôle à la recherche de quelque objet appartenant aux disparus. Dès le matin, l'hécatombe commence. Un homme, Jean-Claude Jaeger, a réchappé de l'accident qui a coûté la vie à sa femme. Hébété, il erre le long des autoroutes, ignorant que son enfant est sauf et que la police le recherche. On le retrouvera au soir, avec un morceau de métal fiché dans le cou. Albert Pourrat n'a pas voulu attendre que les freins de sa voiture soient réparés pour profiter de la villa dont la location débute le soir même. Alors qu'il bamboche avec sa femme et des amis dans un restaurant, son fils monte dans le véhicule qui glisse jusque sur l'autoroute où la collision est inévitable. Kalendarian rendra à ses parents un gamin paralysé des deux jambes. Juliette Delors conduit la voiture que lui a laissée son amant, qui l'attend à Montélimar. En chemin, elle a pris Jaeger en stop et l'a vite débarqué, effrayée par son comportement. Sur une aire de repos, elle a téléphoné à son amant pour annoncer son arrivée. Une femme lui a répondu, qui l'accueille à Montélimar : elle s'appelle Florence Rouvier, est l'épouse de l'amant que Juliette croyait célibataire et reprend possession du véhicule ! Sans voiture, désemparée, Juliette erre dans la station-service. Un étrange individu l'interpelle, exhibe ses cicatrices. C'est " Le Cousu ", rescapé d'un accident qui l'a clochardisé. Harcelée par le malheureux, Juliette traverse l'autoroute, manque d'être renversée par une voiture dont le propriétaire, Arthur Colonna, la prend à son bord. L'homme, cynique et indiscret, questionne Juliette qui le rabroue mais ne peut éviter de passer la nuit avec lui dans l'unique chambre libre d'un hôtel. La cohabitation est difficile : Juliette croit qu'Arthur va profiter de la situation mais son compagnon la traite avec indifférence. À bout de nerfs et de fatigue, Juliette fond en larmes dans ses bras. Au matin, le couple repart. La nuit les a réunis et, amoureux, ils font route vers les Pays-Bas. La voiture roule trop vite, heurte une caravane, brûle sur le bas-côté. Arthur est grièvement blessé : Juliette, indemne, monte avec lui dans l'ambulance. Le flot des voitures, interrompu quelques minutes, reprend son cours.
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