LE STADE DE WIMBLEDON
Comédie dramatique de 2000
Réalisation et scénario de Mathieu AMALRIC D’après le roman de Danièle DEL GIUDICE Directeur de la photographie Christophe BEAUCARNE Musique de Grégoire HETZEL Montage de François Gédigier
avec Ariella REGGIO Paul-Jean FRANCESCHINI Anton PETJ Claudio BIRSA Rosa DE RITTER Alexandra RAFFA
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Sortie le 13 février 2002
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Résumé Une jeune Française se rend à plusieurs reprises à Trieste, au fil des saisons, sur les traces de Bobi Volher, mort il y a quelques années. Dans cette ville fascinante et gorgée de mémoire, elle cherche à rencontrer ceux et celles qui l’ont connu, afin de comprendre pourquoi ce personnage énigmatique, intellectuel, ami des arts et des écrivains, n’a, lui, jamais rien écrit. Tous ceux qui lui parlent de Bobi – un libraire-antiquaire, un homme qui fut son ami et qu’elle trouve en train de mettre du vin blanc en bouteille, une femme blonde qui l’a aimé mais qui maintenant le juge avec sévérité, d’autres encore – en font un portrait soit élogieux, soit contrasté. Était-il un homme admirable qui a placé son œuvre dans sa vie ? Ou, au contraire, un raté qui a préféré ne pas laisser de traces ? La jeune femme, au-delà d’une enquête qui ne lui apporte pas de réponses précises, poursuit son exploration solitaire de la ville et prend conscience qu’en cherchant à comprendre le disparu, elle cherche autant à se comprendre elle-même. Elle se livre à quelques activités estivales, fait de la planche à voile, dérive au large, se perd dans la baie, se retrouve sur une plage réservée aux hommes… Il lui reste maintenant à se rendre quelques jours à Londres, où vit Ljuba Blumenthal, autre amie du disparu. Elle se prépare à la rencontre en s’installant dans un « bed and breakfast ». Ljuba lui révèle alors ce qui pourrait être une des vérités de Bobi : s’il s’intéressait aux autres, c’était peut-être par manque de vie personnelle. Puis la jeune femme se rend aux abords du stade de Wimbledon tout proche et, face à ce lieu d’autant plus impressionnant qu’il est vide, elle poursuit une méditation sur son propre désir d’écrire, ou de ne pas écrire.
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