les 7 péchés capitaux
Comédie dramatique de 1951 durée 148' n&b
Musique de Yves Baudrier, Georges Auric et René Cloërec
LA LUXURE Réalisation de Yves Allégret Scénario et dialogues de Directeur de la photographie Roger Hubert avec
La gourmandise Réalisation, scénario et dialogues de Carlo Rim Directeur de la photographie Robert Lefebvre Montage de Louisette Hautecoeur avec
L'ORGUEIL Réalisation de Claude AUTANT-LARA Scénario et dialogues de Directeur de la photographie Jacques Natteau Montage de Madeleine Gug avec
LA PARESSE Réalisation de Jean DREVILLE Scénario et dialogues de Carlo Rim Directeur de la photographie André Thomas avec
LE HUITIÈME PÉCHÉ Réalisation de Georges LACOMBE Scénario et dialogues de Jean Aurenche, René Wheeler et Pierre Bost Directeur de la photographie André Bac avec
L'AVARICE ET LA COLÈRE Réalisation de Edouardo DE FILIPPO Scénario et dialogues de Charles Spaak Directeur de la photographie Enzo Serafin Montage de Louisette Hautecoeur avec Eduardo De Filippo Paolo Stoppa
L'ENVIE Réalisation et scénario de Roberto ROSSELLINI Directeur de la photographie Enzo Serafin Montage de Louisette Hautecoeur avec Orféo Tamburi
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Sortie le 30 avril 1952
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Résumé
L’avarice et La colère. Le dénommé Alvaro est un vil avare, propriétaire d'appartements, qui fait une crise de fureur, lorsqu'un de ses locataires, Eduardo Germini, pauvre musicien qui donne ponctuellement des leçons de clarinette, ne peut plus lui payer son loyer. Alvaro, dans ses gesticulations, perd son portefeuille que l'honnête Eduardo finira par lui rapporter, escomptant dix pour cent de récompense. Nenni. Mais la femme de l'avare personnage, à laquelle il refuse de l'argent pour le coiffeur, va, dans un mouvement de colère, jeter les billets par la fenêtre ! L’envie. Camille, l'épouse d'un jeune peintre, est fort envieuse de l'affection que témoigne son mari à sa chatte, une douce bestiole fort choyée. L'insupportable et vile compagne de l'artiste prend la bestiole tellement en grippe, qu'un matin, de rage et de bêtise, elle la précipite du balcon. Son époux se séparera d'elle, conscient de son exécrable caractère et de sa puissante médiocrité ..... La paresse. La vie sur Terre devient de plus en plus effrénée et les humains s'agitent dans une folle cacophonie qui dérange même la sphère céleste. Aussi Saint-Pierre, sous l'injonction de Dieu, décide d'envoyer sur notre planète, Dame Paresse pour apaiser la frénésie ambiante. Le résultat ne se fait guère attendre, les hommes virent dans un dangereux laisser-aller collectif, que Saint-Pierre devra rapidement bousculer en remettant les choses à leur ancien rythme... La luxure. Lors d'une paroissiale fête champêtre, une adolescente prénommée Chantal, confie au curé qu'elle est enceinte. Notre saint homme annonce la nouvelle à la mère de la gamine, une pimpante aubergiste, courtisée par un peintre. Le père est censé être ce dernier. En fait, la jeune fille a cru attendre un enfant, rien qu'en s'asseyant dans le fauteuil attitré de l'artiste. Ce gentil faux drame va finalement réunir la mère et le prétendu paternel, dans une étreinte fugace, voluptueuse et dérangeante... L’orgueil. Madame de Pallières et sa fille Ann-Marie vivent fort chichement, depuis certains revers de fortune, les obligeant désormais aux moindres économies. Ce qui n'empêche pas la jeune fille d'accepter l'invitation à un bal de fiançailles d'une vague amie du passé. A la réception, un bijou disparaît et chacun accepte de passer à la fouille sauf Anne-Marie : elle avait dérobé subrepticement quelques sandwiches, au buffet, pour sa mère. Fièrement, elle quittera la fête, laissant à disposition son petit sac... La gourmandise. Par une sombre nuit d'orage, un jeune médecin tombe en panne avec son véhicule, en rase campagne. Heureusement qu'un rustique couple de paysan accepte de l'héberger. L'hospitalité est fruste, mais accueillante : une soupe et un excellent fromage qui ravit l'invité. Obligé de partager la couche de ses hôtes, notre docteur est rapidement sollicité par sa voisine pour assouvir ses besoins les plus pressants. L'homme se lève, se déplace vers l'armoire et se sert du fromage... LE HUITIÈME PÉCHÉ. La fête foraine qui a servi de jonction entre les différents sketches, où un bonimenteur présentait les sept péchés capitaux, se termine avec l'évocation d'un huitième : l'imagination négative qui fait voir les choses selon les apparences. L'idée est illustrée par un religieux se glissant subrepticement dans un antre louche où officient mystérieux Chinois, demoiselles dénudées, marins bizarres, Noirs costauds, etc... En fait, l'atelier d'un peintre où les gens sont venus poser...
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