PARADE EN 7 NUITS
Comédie de 1940
Réalisation de Marc ALLÉGRET Scénario et dialogues de Marcel ACHARD, René LEFÈVRE et Carlo RIM Directeur de la photographie Christian MATRAS Musique de Louis BEYDTS Montage de Yvonne Martin
avec
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Sortie le 24 septembre 1941
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Résumé
Anicet, employé à la fourrière municipale, est aveuglé par son amour des chiens au point de soutenir que les animaux parlent entre eux. La nuit venue, le chien Pipo se met d'ailleurs à raconter sa vie à ses compagnons d'infortune... Le premier de ses quatre patrons, Freddy, clown au cirque Romani, était amoureux d'Irène, la fille du parfumeur. À cause de l'indiscrétion d'une amie, Irène est amenée à ridiculiser Freddy, qui se tuera lors d'un numéro de fil-de-fériste. En changeant de maître, Pipo a changé de standing. Il vit désormais dans une maison bourgeoise où règne Fanny, une femme aussi jalouse que volage. Soupçonneux, Édouard, son mari, a l'idée d'égrener devant Pipo le nom de tous les saints du calendrier. Après quelques tentatives infructueuses, le chien aboie en entendant "Marcel" et va même chercher les pantoufles de l'amant ! Mais, contraint de choisir entre sa femme et Pipo, Édouard répudie le chien, qui se retrouve à la rue. Il se retrouve chez les frères Ardouin, de riches industriels. Une nuit, l'associé des deux frères est retrouvé mort après une altercation avec Lucien Ardouin. Celui-ci est donc suspecté par l'inspecteur Calasse; or Pipo a fait le beau au moment du drame. Lorsque surgit Georges, l'autre frère, Pipo exécute la même figure et désigne ainsi le coupable. Pipo devient alors le compagnon de Mistre, un curé provençal connu pour son dévouement envers ses ouailles. En ce 24 décembre, lors des préparatifs de la messe de minuit, le curé reçoit la visite de Tonin, parti il y a un an après avoir mis enceinte Estelle, une fille du village. Grâce à un stratagème, Tonin est contraint d'assister à la messe, et reconnaît son fils Frédéric dans le rôle du petit Jésus. Revenu à de meilleurs sentiments, il quitte l'église au bras d'Estelle. À la fourrière, Anicet est renvoyé pour avoir convoité la fille d'un conseiller municipal. Mais, avant de partir, il ouvre les portes des chenils et rend leur liberté à tous les chiens.
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